« Il est temps d’établir les équilibres au Château ». C’est avec ce slogan que les Vert’libéraux se lancent samedi dans la course aux élections cantonales du 18 avril. Le parti a présenté ses axes de campagne devant la presse sur la place Pury à Neuchâtel.
Deux candidates sont en lice pour le Conseil d’Etat : la Chaux-de-Fonnière Brigitte Leitenberg et la Neuchâteloise Mireille Tissot-Daguette. Les Vert’libéraux présentent également une liste de 76 personnes pour le Grand Conseil. Avec l’objectif affiché de doubler leurs 4 sièges actuels, et ainsi détenir 8 représentants au législatif cantonal. Pour atteindre ce résultat, le parti compte sur de nouveaux électeurs, explique la vice-présidente des Vert’libéraux neuchâtelois, Sarah Pearson Perret :
Le parti précise vouloir « jeter des ponts » entre la gauche et la droite, afin de forger des majorités et trouver des consensus. Il estime pouvoir faire pencher la balance vers la droite sur les sujets économiques, et vers la gauche en matière d’écologie.
Le programme des Vert'libéraux en 3 thèmes
Pour y parvenir, les Vert’libéraux axent leur programme politique sur 3 axes : l’environnement, l’économie durable et la qualité de vie. La formation souhaite régénérer la biodiversité du canton et mettre l’accent sur le déploiement des énergies renouvelables.
Sur le plan économique, les Vert’libéraux veulent favoriser l’implantation de nouvelles entreprises sur sol neuchâtelois et soutenir les commerces de proximité. Même dans le contexte de crise sanitaire et économique actuel, le parti assure qu’il faut continuer d’investir dans des projets tournés vers le futur. Sarah Pearson Perret estime que le Covid-19 ne sera pas un frein à la transition énergétique :
Finalement, le parti Vert’libéral souhaite œuvrer pour la qualité de vie dans le canton. Il réclame une meilleure adéquation entre la vie privée et professionnelle et ambitionne d’améliorer les connexions entre les réseaux cyclistes et les transports publics. /ara