Un avion électrique à Môtiers

L’aéro-club du Val-de-Travers a reçu son appareil 100% électrique en février. Cet appareil ...
Un avion électrique à Môtiers

L’aéro-club du Val-de-Travers a reçu son appareil 100% électrique en février. Cet appareil encore rare en Suisse se pilote comme les avions à moteur thermique, mais reste plus discret

L'avion électrique de l'Aéro-club du Val-de-Travers est arrivé en février à Môtiers. (photo: Aéro-club du Val-de-Travers) L'avion électrique de l'Aéro-club du Val-de-Travers est arrivé en février à Môtiers. (photo: Aéro-club du Val-de-Travers)

Il l’attendait depuis près de neuf mois « son » avion électrique. Gilles Aeschimann, le président de l’Aéro-club du Val-de-Travers ne cachait pas sa joie en pilotant ce petit biplace ce jeudi matin. Il faut dire que le Môtisan était l’un des premiers à se manifester lorsque le constructeur Pipistrel a cherché des clubs en Suisse afin d’y tester son nouvel appareil. En dehors du Val-de-Travers, ces avions électriques volent uniquement à Fribourg et à Lausanne pour le moment. A terme, 10 appareils devraient pouvoir survoler le pays.


La Suisse pionnière dans l'électrique

Il faut dire que le Velis Electro est le premier avion certifié à pouvoir voler en Suisse, et ce depuis juin 2020 seulement. La législation n’est d’ailleurs pas encore adaptée en Europe, puisqu’elle ne permet normalement pas aux appareils de voler seulement grâce à l’électrique. Les pays délivrent donc des autorisations spéciales, et pour le moment, seules la Suisse et la France ont joué cette carte.

Pourquoi acquérir un avion électrique ? La réponse de Gilles Aeschimann, président de l’Aéro-club du Val-de-Travers :

A Môtiers, l’aéro-club du Val-de-Travers compte profiter de son avion électrique pour former les élèves. Les membres pourront aussi en profiter pour effectuer des vols de plaisance dans la région. Selon le président de l’ACVT Gilles Aeschimann, ces deux activités ont été identifiées comme les principales utilisations des appareils vallonniers. Le but d’investir dans de l’électrique, c’était aussi de ne pas manquer cette nouvelle étape. La réduction du bruit est aussi palpable, un point qui restait important pour Gilles Aeschimann, conscient qu’un samedi d’écolage pour les pilotes peut être bruyant pour les riverains.

Pour acheter l’appareil électrique, un autre avion de l’ACVT a été vendu. Un investissement en panneaux photovoltaïques pour le toit de l’aérodrome de Môtiers a aussi été nécessaire. Des panneaux qui permettent de recharger les batteries du nouveau biplace, car actuellement, l’autonomie est seulement d’une heure de vol. Assez pour faire le tour de la région depuis le ciel. /swe


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