…mais le changement. Le Locle et sept autres localités de Suisse ont fait l’objet d’une enquête nationale sur la perception de la population locale vis-à-vis de la migration
Selon une enquête nationale sur la perception de la migration, les Suisses ne sont pas xénophobes mais craignent le changement. (Photo: LDD)
Les Suisses n’ont pas peur de la migration, mais du changement. C’est la conclusion d’une étude réalisée par l’Université de Neuchâtel pour le compte de la Commission fédérale des migrations. La commune et sept autres localités suisses ont fait l’objet d’une enquête sur la perception de la population locale vis-à-vis de la migration. Celle-ci est publiée alors que se tient vendredi la journée mondiale des migrants.
Selon les résultats de l’étude, les Suisses ne sont pas opposés à la migration, mais craignent le changement. Ce sont surtout la multiplication des constructions immobilières, l’augmentation du trafic routier ainsi que l’appauvrissement de la vie sociale qui inquiètent les habitants. Le résultat est d'ailleurs une surprise pour les commanditaires de l'étude.
Le vice-président de la commission fédérale des migrations. Etienne Piguet :
Le Locle faisait partie du panel de huit communes choisies comme étant des agglomérations particulièrement sujettes à la migration. /jha
