Yverdon-les-Bains veut un diagnostic sécuritaire de ses quartiers

Le projet est porté par l'Observatoire de la Sécurité & Projets et Partenariats de la Police ...
Yverdon-les-Bains veut un diagnostic sécuritaire de ses quartiers

Le projet est porté par l'Observatoire de la Sécurité & Projets et Partenariats de la Police Nord Vaudois. Ils cherche notamment à  évaluer le sentiment de sécurité de ses habitants

KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

La ville d'Yverdon-les-Bains veut établir un diagnostic sécuritaire de ses quartiers résidentiels. La démarche, en trois volets, prévoit une participation active de la population. Elle débute lundi dans le quartier des Cygnes. Un groupe de volontaires sera équipé d'un service d'assistance à la personne.

Première étape: un sondage. Tous les habitants majeurs du quartier concerné recevront un courrier les invitant à participer à une enquête en ligne portant sur leur sentiment de sécurité.

Dans un deuxième temps, des marches exploratoires seront menées dans le quartier pour identifier les points faibles de l'aménagement urbain. Ces marches réuniront des volontaires et des représentants des services de la ville, explique mercredi la municipalité.

Marylaure Garcia, responsable de l'Observatoire de la Sécurité

Un bouton à presser

Troisième étape, la plus innovante: une étude-pilote expérimentera le service à la personne "Adrien", sous la forme d'un partenariat public-privé. Il sera proposé à des volontaires majeurs d'être équipés d'une balise qui permet, à l'aide d'un bouton, d'être automatiquement mis en relation avec une permanence de spécialistes en cas de situation de détresse ou d'insécurité.

Jean-François Monnard, directeur et gestionnaire du projet ADRIEN

L'expérience sera suivie pendant six mois par le ColLaboratoire de l'Université de Lausanne. En raison du caractère exploratoire de ce volet, seul le quartier des Cygnes sera concerné, précise le communiqué de la ville.

Les réponses collectées lors de ces diverses démarches permettront à la ville de prendre des mesures correctrices ou préventives. La population sera informée régulièrement de l'avancement du projet. L'expérience est en principe échelonnée jusqu'à fin 2022. /ATS-dsa


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