Les véhicules munis d'assistances technologiques à la conduite sont désormais répandus. Le Bureau de prévention des accidents avertit : il faut connaître ces outils, mais aussi leurs limites actuelles
Des voitures de plus en plus automatisées, et des conducteurs qui deviennent de plus en plus des passagers. C'est l'évolution qui est en cours avec les aides et assistances à la conduite embarquées dans les véhicules modernes. Le Bureau de prévention des accidents (bpa) s'en inquiète. Il a récemment publié une étude sur les compétences que les apprentis conducteurs devront posséder à l'avenir.
La base avant tout
Car conduire aujourd'hui, ce n'est plus la même chose qu'hier, et encore moins que demain. La plupart des véhicules construits aujourd'hui se parquent quasiment seuls, ils gardent le cap, maintiennent les distances et s'adaptent à la vitesse des autres, gèrent eux-mêmes les feux ou encore les essuie-glaces, etc. Pour le bpa, les apprentis doivent connaître ces outils, mais surtout les limites de ceux-ci. Le bureau invite les instructeurs à prendre en compte ces nouveaux paramètres technologiques dans leur manière d'enseigner la conduite. Professeur d'auto-école, Fabrice Cassella confirme que la connaissance des différentes fonctionnalités est essentielle, mais il ne faut pas négliger la base pour autant :
Révolution en marche
Pour Bastien Varrin, vendeur automobile, la révolution est bel et bien en marche. Lire son journal en route, sur le siège du conducteur, c’est peut-être l’avenir. Mais de nombreuses adaptations devront encore se faire, tant sur les véhicules que sur le réseau routier :
En attendant, la voiture aura toujours un conducteur qui doit être apte à prendre les commandes à tout moment, parfois dans l’urgence. Donc attention ! C’est l’un des points sur lequel insiste le Bureau de prévention des accidents dans son étude. /oza