Une journée d’élections communales bien tranquille à Cortaillod. Le peuple ne se rendra pas aux urnes le 25 octobre. Trente-quatre candidats sont en lice pour 41 sièges. L’élection sera donc tacite dans cette commune de 4'500 habitants. L’exécutif sera ensuite élu par le législatif. Les précisions de Sarah Massy.
Les enjeux à Cortaillod
Ce manque de candidats s’explique en partie par le retrait de l’UDC de la vie politique de Cortaillod. Ils occupaient 5 sièges lors de la précédente législature. C’est la mort dans l’âme que le président de la section a pris cette décision. Elle découle du manque de candidats, mais aussi d’un ras-le-bol de, dit-il, ne pas être entendu au Conseil général. La débâcle vient aussi du Parti socialiste qui avait 10 représentants et qui n’en aura plus que quatre. Le PS explique cette situation par le départ de nombreux de sortants : sept des dix élus ne se représentent pas, et la difficulté de trouver de la relève. Avec quatre représentants, le PS ne devrait plus avoir de représentant au Conseil communal. Du côté des Verts, le nombre de nouveaux élus est plus ou moins stable. Ils avaient sept représentants, ils en auront huit. Le parti aurait aimé trouver une douzaine de candidats mais il n’y est pas parvenu. Les écologistes expliquent aussi cette situation par une vague de départs parmi les élus actuels. Les libéraux radicaux grappillent trois sièges. Ils auront 22 élus contre 19 actuellement. La révision du plan d’aménagement local va occuper le futur Conseil général. Le PS souhaite défendre le patrimoine agricole et viticole et redonner une vie à ce village en créant, par exemple, un lien entre le haut et le bas de la commune. Le développement des transports publics fait aussi partie des préoccupations du Parti socialiste. Un thème cher également aux Verts qui veulent développer les pistes cyclables et diminuer le trafic motorisé individuel. Le PLR souhaite lui aussi développer la mobilité et les énergies renouvelables, mais dans le cadre des compétences de la commune et sans plomber les finances communales. La fusion avec Milvignes et Boudry sera aussi au programme de la prochaine législature si les trois Conseils généraux acceptent le crédit d’étude. Le législatif de Milvignes a déjà voté en faveur de cette étude. /sma