La mort et les rituels qui l’entourent sont aussi chamboulés par l’épidémie de coronavirus. Les familles endeuillées sont doublement pénalisées, estime un entrepreneur neuchâtelois de pompes-funèbres
L’épidémie de coronavirus ne bouleverse pas que la vie. La mort est aussi chamboulée. Les entreprises de pompes-funèbres et les familles touchées par le deuil ont dû s’adapter aux restrictions mises en place par la Confédération.
En plus de la douleur de perdre un proche, les familles doivent composer avec l’interdiction des rassemblements au moment des funérailles. Le respect des gestes barrières interdit de prendre dans ses bras une grand-maman ou une petite-fille pour la réconforter.
Autre difficulté qui peut encore compliquer le processus de deuil, lorsqu’une personne décède à l’hôpital ou dans un EMS, sans avoir pu recevoir une visite de ses proches.
De nombreuses familles, qui ont perdu un de leurs membres, prévoient d’organiser des cérémonies une fois que les restrictions liées à l’épidémie seront levées.
Les entrepreneurs de pompes-funèbres doivent aussi tenir compte des restrictions mises en place par la Confédération. /cwi
Daniel Bena des pompes-funèbres Horizon à Colombier :