Des charges anticipées
La péréquation financière, une nouvelle imposition des entreprises ou encore la nécessité de créer de nouveaux postes : autant de charges que la nouvelle commune fusionnée entend anticiper.
Les autorités ont tenu à ne pas baisser la quotité artificiellement pour séduire au moment de la votation et ensuite la remonter une fois la commune créée. Dans le cas de St-Imier pour donner un exemple, le résultat ne trouve pas l’équilibre à moyen terme avec une perte de 1,5 million prévu en 2021 et de plus de 2 millions à partir de 2022.
St-Imier payera plus
Au final, avec ce taux d’impôt à 1.89, seul St-Imier est perdant lui qui affiche une quotité à 1.75. Les quatre autres communes connaissent au contraire un taux supérieur à 2. Dans le détail, Renan est à 2.04, Sonvilier à 2.17, Cormoret à 2.04 et Courtelary à 2.14.
Quant à la taxe immobilière, il est prévu de la fixer à 1.2 pour mille. Actuellement, seuls Renan (1.50) et Cormoret (1.30) se trouvent au-dessus de ce taux.
La sérénité de mise
Malgré des charges budgétaires importantes prévues, la future commune dit être « sereine ». Elle compte sur d’importantes réserves financières et une dette maîtrisée pour assurer sa santé financière.
Dans son rapport définitif concernant les finances de la commune d’Erguël, le groupe de travail en charge du dossier note également que « la nouvelle commune deviendra à terme plus efficiente, plus rationnelle et financièrement bien plus stable du point de vue fiscal ».
La votation sur la fusion est pour l’heure maintenue à la date du 27 septembre. Il est également possible de donner son avis sur les armoiries et ce jusqu’au 17 avril. Trois variantes sont proposées. /comm-jrg