La Collégiale de Neuchâtel se fait belle. Le chantier, débuté en 2008, va bon train. Plusieurs restaurateurs de peintures murales occupent actuellement l’aile occidentale de l’église. Ils y consolident la voûté étoilée depuis un échafaudage. Murs, jointures, portes et vitraux feront également l’objet de soins particuliers.
Des fouilles prolifiques
En parallèle aux travaux de restauration, des fouilles archéologiques sont en cours sous le sol de l’église. Une quarantaine de corps y seraient enterrés, dont certains datant d’avant la construction de la Collégiale au XIIe siècle. Une découverte passionnante, mais pas forcément surprenante. En effet, selon Christian de Reynier, archéologue au sein de l’Office cantonal du patrimoine et de l’archéologie, l’église originelle, plus petite, jouxtait un cimetière aujourd’hui englobé dans le bâtiment. « On y enterrait les chanoines mais aussi les habitants de la ville », a précisé le médiéviste.
Entretien audio complet avec Christian de Reynier, archéologue au sein de l'Office cantonal du patrimoine et de l'archéologie :
Un chemin de ronde
Parmi les futures nouveautés, la pose récente d’une passerelle au nord du cloître va permettre de créer un chemin de ronde. En sécurisant le passage, les visiteurs pourront bientôt faire le tour complet du Château en reliant l’esplanade de la Collégiale. Son ouverture est prévue ce printemps.
Le préau du cloître est également méconnaissable. Le gazon y est désormais omniprésent. Une bande fleurie devrait le compléter dès le retour des beaux jours.
Quant aux dalles qui ont nourri la controverse, elles seront réutilisées pour aménager la passerelle du chemin de ronde.
Entretien audio complet avec Mark Hubscher, architecte du consortium AMStN, en charge du projet :
Le public est convié le 27 janvier à participer à une visite guidée des fouilles archéologiques. /dsa