Depuis ce lundi 21 octobre, du point de vue de la statistique, elles ne touchent plus de salaire jusqu’à la fin de l’année puisqu’elles gagnent environ 20% de moins que les hommes. Le Collectif neuchâtelois de la grève féministe est descendu dans la rue pour dénoncer la situation et appeler les politiciens à agir
Nouvelle vague violette à Neuchâtel !
Une centaine d’entre elles se sont réunies lundi à midi à la fontaine de la Justice pour montrer leur colère et leur détermination. Depuis ce 21 octobre, du point de vue de la statistique, les femmes travaillent gratuitement jusqu’à la fin de l’année puisqu’elles gagnent environ 20% de moins que les hommes.
Elles se sont assises sur 71 chaises pour symboliser les 71 jours de l'année où elles ne sont pas payées en raison des discriminations salariales. Les manifestantes ont rappelé que ces différences engendrent 18% de pouvoir d'achat en moins pour les femmes.
Au lendemain de la vague verte et violette qui a déferlé sur le nouveau Parlement fédéral, Marianne Ebel, représentante du Collectif neuchâtelois de la grève des femmes, a déclaré à l'intention du nouveau parlement : « Nous voulons que les choses changent. Nous voulons l'égalité tout de suite ».
À Neuchâtel, un groupe de travail va être créé pour faire part des revendications des femmes et demander des comptes aux six parlementaires neuchâtelois durant les quatre prochaines années. « Après chaque session, on leur demandera ce qu'ils ont fait pour la cause des femmes et ce qu'ils veulent faire la prochaine fois », a ajouté Marianne Ebel. « Et si rien ne change, on fera grève ».
Des actions similaires ont eu lieu ailleurs en Suisse lundi. /sma-ats