Entre danse, combat et histoire de l’esclavage. Jusqu’au 13 septembre, Neuchâtel accueille une semaine culturelle dédiée à la capoeira Angola. Parmi les différentes activités proposées, certaines insistent particulièrement sur l’histoire esclavagiste de la ville. L’art martial est dans son origine intrinsèquement liée à ce sujet. « La capoeira Angola est née de l’esclavage », explique Zsazsa Demeter, présidente de l’association LiberArt, à l’origine de la manifestation. « C’est la danse de révolte que pratiquaient les esclaves afro-américains pour leur émancipation. »
La capoeira Angola revendique en effet d’être plus qu’un simple sport. Elle insiste sur la dimension philosophique de la pratique. « Après les cours, chacun peut amener sur la table le sujet de discussion qui le touche », explique Zsazsa Demeter. Elle revendique par ailleurs même une dimension politique de l’art martial. « C’est un mouvement de résistance aux injustices par différents moyens. » /pha