Bienne fait un pas de plus dans la lutte contre la radicalisation. Le Conseil municipal a annoncé mercredi que la ville a rejoint le « Strong Cities Network » (SCN). Il s’agit d’un réseau mondial d’environ 120 villes. Il permet aux membres d’échanger des informations et de partager des expériences afin de trouver des solutions efficaces pour combattre l’extrémisme violent.
Bénéficier des ressources des plus grands
Ce n’est pas la première fois que Bienne prend des initiatives dans ce domaine. En 2017, la ville avait lancé une ligne verte pour prévenir la radicalisation islamiste. Elle n’avait toutefois eu que peu de succès, avec seulement cinq appels en une année. S’il admet alors qu’il ne faut pas tomber dans une psychose sécuritaire, Beat Feurer estime toutefois qu’il ne faut pas non plus minimiser les risques de violences, notamment domestiques. « Chez nous, le danger n’est pas le même qu’à Paris par exemple, mais faire partie de cette plateforme nous permet aussi de trouver des solutions adaptées » estime ainsi le Directeur biennois de la sécurité.
Il pense, à ce titre, que Bienne bénéficiera davantage de ce réseau qu’elle n’y contribuera. Et pour cause : parmi les membres du SCN, on retrouve des métropoles comme New York, Berlin ou Montréal. « Ces villes ont davantage de moyens que nous pour développer des stratégies » confie Beat Feurer. /amo