L’inégalité salariale qui touche le domaine du parascolaire à La Grande-Béroche est probablement illégale. D'après la déléguée cantonale à l'égalité, la loi fédérale prime sur la convention de fusion
La Grande Béroche pourrait bel et bien être dans l’illégalité pour un cas de discrimination salariale.
Le problème touche des éducateurs de l’enfance dans le domaine de l’accueil parascolaire, où un employé masculin est mieux payé que ses collègues féminines.
La nouvelle commune se défend en arguant avoir hérité des conditions d’engagements des anciennes autorités. Salaires qu’elle a conservé pour respecter la convention de fusion. Le texte interdisait toute baisse de salaire suite au regroupement. La déléguée à l’égalité du canton, Nicole Baur, remet les pendules à l’heure :
« La loi fédérale sur l'égalité interdit toute discrimination en raison du sexe »
La Grande Béroche aurait donc dû adapter les salaires sur le plus élevé (ceci pour les personnes présentants les mêmes caractéristiques) et ne pas reproduire l’inégalité. Si les faits sont avérés, la commune violerait donc la loi. Pour le savoir cependant, c’est aux employées qui se sentent discriminées d’agir. Une discussion avec la commune pourrait être un premier pas. La justice peut aussi être saisie, comme le détaille Nicole Baur :
« Les discriminées peuvent demander rétroactivement des indemnités »
Si les personnes discriminées obtiennent gain de cause, leur salaire devra donc être augmenté et des indemnisations sont possibles avec un effet rétroactif sur 5 ans. /rgi-gtr