« C'est un jour sombre pour Moutier et la République et Canton du Jura. » David Eray et l'ensemble du Gouvernement jurassien prennent acte, mais dénoncent la décision de la Préfecture du Jura bernois de casser le vote communaliste du 18 juin 2017. L'exécutif cantonal pointe une décision politique, « qui manque de preuves ».
Pour le Gouvernement jurassien, le scrutin du 18 juin 2017 avait été hautement surveillé. Il s’étonne donc que la Préfecture du Jura bernois attaque le déroulement de ce vote, d’autant plus qu’elle « le fait sans être en mesure de pouvoir prouver d’éventuelles malversations. »
L’exécutif jurassien admet que des maladresses de la part des autorités de Moutier ont été relevées, mais il doute que celles-ci aient pu modifier l’issue du vote.
Le Gouvernement jurassien dit vouloir prendre le temps d’examiner dans le détail les considérants de la décision, et réfléchir à la suite à y donner. Il rappelle qu’il continuera à s’engager pour que Moutier puisse rejoindre le Jura.
Suite à la prise de position du Gouvernement jurassien, le Conseil exécutif bernois a réitéré l'indépendance des préfètes et préfets du Jura bernois. Dans un communiqué, il dément fermement l'affirmation du Gouvernement jurassien, selon laquelle la préfète du Jura bernois « peut recevoir des instructions contraignantes du Conseil exécutif ». /comm-cto-tna