La phacélie, un engrais vert venu d’Amérique

La phaéclie a apprécié l’été et l’automne neuchâtelois. Semé sur le littoral et au Val-de-Ruz ...
La phacélie, un engrais vert venu d’Amérique

La phaéclie a apprécié l’été et l’automne neuchâtelois. Semé sur le littoral et au Val-de-Ruz entre deux cultures, cet engrais vert a offert des champs entiers de fleurs bleues-violettes, pour le plus grand plaisir des yeux et des abeilles

La phacélie a particulièrement apprécié l'été et l'automne neuchâtelois. (Par Winfried Gänßler — Eigenes Digitalphotos mit NIKON E950, bearbeitet mit Adobe, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=202947) La phacélie a particulièrement apprécié l'été et l'automne neuchâtelois. (Par Winfried Gänßler — Eigenes Digitalphotos mit NIKON E950, bearbeitet mit Adobe, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=202947)

Un engrais vert venu du continent américain. La phacélie s’est épanouie sur quelque 100 hectares dans le canton de Neuchâtel, principalement sur le Littoral et au Val-de-Ruz.

Semée entre deux cultures, cette plante permet de prévenir l’érosion, les maladies et la prolifération des mauvaises herbes.

D’habitude, la phacélie passe plutôt inaperçue. Mais cette année, à la faveur d’un été et d’un automne exceptionnels, elle en a profité pour offrir au regard de vastes champs de fleurs bleues-violettes. Les abeilles ont profité de cette floraison tardive et exceptionnelle pour aller butiner.

La plante s’est tellement épanouie sous nos latitudes que Daniel Gross, agriculteur à Landeyeux a dû se résoudre à la broyer avant de pouvoir labourer un de ses champs. Conscient de l’apport important de la phacélie pour les abeilles, il a attendu le coucher du soleil avant de se lancer dans son labeur. /cwi


 

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