Sept Neuchâtelois représenteront le canton aux championnats de Suisse des métiers à Berne, du 12 au 16 septembre. Ils présentent leur apprentissage et leurs attentes sur les SwissSkills
Les SwissSkills sont l'occasion de montrer le savoir faire des apprentis suisses. (Source : SwissSkills)
La région est bien représentée cette année pour la 4e édition des championnats de Suisse des métiers. À cette occasion, des apprentis et de jeunes diplômés iront se confronter à d’autres experts en herbe venus de toute la Suisse. Les organisateurs attendent 150'000 visiteurs entre le 12 et le 16 septembre à Berne. Une usine temporaire a été construite spécialement pour l’occasion. Les gagnants de cette compétition auront l’honneur de défendre les couleurs de la Suisse aux Concours européens et, pourquoi pas, aux Mondiaux. Une manière de mettre en avant les jeunes passionnés et le système de formation duale, qui fait la fierté des écoles techniques helvétiques.
Mais revenons aux acteurs : nous leur avons donné la parole sur leurs motivations, leurs attentes et leur préparation.
Emilie Widmer, assistante en promotion de l’activité physique et de la santé
(Source : SwissSkills)
« Le sport, le contact humain et la diversité. C’est pourquoi j'ai choisi ce métier. Je suis passionnée et je recommande cet apprentissage aux jeunes qui ont de l’intérêt pour le sport et la santé. Nous apprenons une multitudes de choses durant les 3 ans d'apprentissage et nous pouvons les mettre à profit. Ce métier est complet, motivant et surtout il permet d’évoluer. Personnellement, j'adore les cours collectifs. Les SwissSkills sont un challenge. Une façon de se prouver à soi-même de quoi on est capable, apprendre de nos points forts et faibles. C'est une super expérience qui donne confiance en soi et en ce qu'on fait. Bien sûr, pour s'y préparer réviser les cours et la théorie est la meilleure méthode. Le plus gros défi ? C'est de gagner ! »
Robin Maeder, constructeur naval
(Source : SwissSkills)
« J’ai choisi de commencer une formation de constructeur naval car la voile et la régate sont mes passions depuis très jeune. J’aime travailler avec différents matériaux pour construire des choses de A à Z. Évidemment, mon but est de gagner, mais cela implique une grande préparation. Nous ne sommes malheureusement pas tous égaux quant au temps libre laissé par nos employeurs pour cette préparation. Le plus gros défi consistera à terminer la pièce demandée à temps et avec un travail exemplaire ».
Inès Guisan, logisticienne
(Source : SwissSkills)
« J’ai choisi l’apprentissage de logisticienne parce que c’est un métier très diversifié qui m’a plu dès mon premier stage. Je travaille actuellement dans une entreprise suisse-alémanique pour apprendre la langue. J’ai la chance d’avoir un travail très actif, ce qui me permet d’appliquer ce que j’ai appris durant ma formation et ne pas me lasser. Les SwissSkills me permettront de voir de quoi je suis capable. Je vais donner mon maximum pour aller le plus loin possible. Mon but est de n’avoir aucun regret et d’être fière de ce que j’aurai accompli. Mon plus grand défi sera de rester bien concentrée sur ce que j’ai à faire, tout en y prenant du plaisir ».
Melvyn Vogelsang, médiamaticien
(Source : SwissSkills)
« En 2014, j’ai choisi de commencer un apprentissage en tant que médiamaticien car le monde de l’audiovisuel m’intéressait depuis longtemps. J’adore la facette créative qui comprend la recherche constante de nouvelles idées, aussi l’aspect social et les rencontres qu'il m'apporte. J’ai déjà eu la chance de participer aux deux éditions précédentes des SwissSkills. L’épreuve consiste à créer une stratégie marketing pour une entreprise fictive. Nous devons créer un support de promotion, une maquette de site web, un logo et un story-board pour une vidéo promotionnelle, en huit heures et sans connexion Internet ! Pour me préparer, je m’informe chaque jour des tendances digitales et marketing. Je m’entraîne à réaliser des maquettes de sites afin d’avoir plusieurs idées. Le plus dur sera de rester concentré pendant huit heures d’épreuve et de garder un fil rouge à mon concept. Pour moi, l’enjeu de cette année est gros : Il faut que je fasse honneur à Léa Pheulpin (Championne 2014) et que je ramène la médaille d’or au CPLN ! »
Laura Angelucci, gestionnaire commerce de détail - boulangerie, pâtisserie, confiserie
(Source : SwissSkills)
« Au départ j’ai commencé un apprentissage de pâtissière confiseuse avant de découvrir une année plus tard que j’étais fortement allergique à la farine. On m’a proposé une place d’apprentissage à la gourmandise en tant que gestionnaire, que j’ai acceptée malgré une motivation relative. Heureusement car j’adore ce métier, particulièrement le contact avec la clientèle. J’aime aussi beaucoup réaliser les emballages. Mes attentes par rapport aux Swisskills sont de rendre mon entourage et ma famille fiers. Il faut plus de temps que je l’imaginais pour préparer la compétition, mais cette expérience devrait beaucoup m’apporter. Le plus gros défi sera bien sûr d’être sur le podium, étant la seule Romande dans ma catégorie. J’espère pouvoir représenter la Romandie comme il se doit ».
Reto Brunner, maréchal-ferrant
(Source : SwissSkills)
« Je pense que ma vocation vient de quand l’armée venait ferrer les animaux à la maison quand j’étais enfant. Après un stage, j’ai décidé de me lancer dans cet apprentissage. J’aime ce métier qui allie le travail du fer et le contact avec les animaux. C’est un métier technique qui demande de bonnes connaissances dans les deux domaines, ainsi qu’un certain savoir-faire. Par ma participation aux SwissSkills, j’aimerais donner de la visibilité à mon métier, que peu de jeunes connaissent et veulent pratiquer ».
Kevin Picchi, informaticien
(Source : SwissSkills)
« Je m’appelle Kevin, natif de Neuchâtel de 19 ans. J’ai choisi d’entreprendre un apprentissage d’informaticien car j’aime les ordinateurs et la programmation. (Certains me comparent à Obelix, soutenant que je suis tombé dedans quand j’étais petit, même si mon physique rappelle plutôt celui d’Astérix). Durant ce concours j’aimerais avoir du plaisir, pouvoir partager ma passion mais aussi me mesurer aux autres. C’est un mélange de curiosité, de défi et de relations humaines qui me motive à m’investir dans cette aventure. Au début, on vient avec ses propres qualités et talents et progressivement on se prend au jeu. Je me prépare mentalement et je m’entraine chez moi. Le principal défi pour moi sera d’arriver au bout du projet et de manière à concrétiser mon futur métier d’informaticien ».
/ tho - gtr
