Établir un pont entre l’art et la technologie de la mécanique. C’est l’objectif de la nouvelle formation en mécanique d’art proposée à Sainte-Croix. La première volée d’étudiants arrive au terme des quatre semaines d’enseignement, les certificats seront remis jeudi.
La formation, unique en son genre, est composée de cours théoriques et pratiques, de visites et de conférences. Elle vise à maintenir et transmettre les traditions dans les métiers de la mécanique d’art, en respectant la culture artisanale du Nord vaudois. Elle est étroitement liée à la candidature des « savoir-faire de mécanique horlogère et de mécanique d’art » à l'inscription au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO.
Les six candidats de la première volée sont des adultes actifs aux profils variés, qui ne sont pas tous familiarisés avec ce milieu mais qui ont voulu compléter leurs connaissances. Ils ont déboursé chacun 5'900 francs, un coût qui englobe l’enseignement, une mallette d’outils, les pièces leur permettant de réaliser l’objet-école qu’ils emporteront (une horloge à poids automate et musique) et les repas de midi.
L’enseignement de 160 heures est assuré par trois intervenants locaux réputés et reconnus dans leurs domaines : l’automatier horloger Nicolas Court, l’horloger Denis Flageollet et l’automatier sculpteur François Junod. Cette formation a été organisée grâce à la collaboration entre le Centre international de la mécanique d’art (CIMA), l’Association pour le développement du Nord vaudois (ADNV), le Centre professionnel du Nord vaudois (CPNV), Perform spécialisé dans le perfectionnement professionnel et la formation continue, la Ville de Sainte-Croix, le Canton de Vaud et la Confédération. /msa