Le Haut veut vivre va de l’avant. Trois semaines après les dernières votations cantonales, une trentaine de personnes ont répondu lundi soir à La Chaux-de-Fonds à l’appel lancé par les membres fondateurs du collectif. Le but de l’assemblée: faire le point sur les différents dossiers politiques qui agitent le canton de Neuchâtel et se projeter dans le futur.
L’avenir de la liaison ferroviaire entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds, ou encore l’application de l’initiative pour deux hôpitaux complémentaires ont nourri les débats, tout comme les récents résultats sortis des urnes le 24 septembre.
Les membres du collectif n’avaient d’ailleurs pas manqué d’afficher plusieurs idées pour rétablir l’équilibre des investissements dans le canton après le refus du Nouvel hôtel judiciaire, comme par exemple celle d’une décentralisation de l’Université de Neuchâtel dans la Métropole horlogère.
Au final, les débats ont été nourris et c’est un autre sujet qui s'est invité dans les discussions, celui d’un possible départ des Montagnes neuchâteloises vers un autre canton. Malgré plusieurs avis favorables dans la salle, les membres fondateurs se sont plutôt montrés opposés à cette démarche.
Un groupe de travail sur l’avenir du canton a toutefois été créé après un vote de l’assemblée, malgré une minorité de voix contre et des abstentions. Loin d’être un vivier autonomiste, il devra s’atteler à établir, avec la collaboration d’experts, des rapports chiffrés pour déterminer quel est la contribution réelle des Montagnes auprès du canton de Neuchâtel. /lre