A quelques heures du Chant du Gros, Le Noirmont est encore relativement calme, mais la plupart des commerçants du village le savent: les festivaliers vont arriver en masse et faire tourner leurs échoppes à plein régime.
Festivaliers amateurs de café
A la boulangerie-restaurant Au Taignon, Nicole Willemin assure que les clients sont déjà plus nombreux depuis quelques jours. Pour cette commerçante, le vrai branle-bas de combat se fera les trois prochains matins, lorsque des festivaliers affamés viendront chercher des croissants ou boire le premier café de la journée. Ainsi, pour éviter tout stress inutile, Nicole Willemin se fait aider par des amis: « Il faut au moins être deux à cette période de l’année, pour éviter que la clientèle n’attende trop longtemps. Entre la boulangerie et le restaurant, on a du travail, mais c’est toujours très sympa. »
Beaucoup de ventes sur le stand
A deux pas, à la boucherie Hubert, tenue par Francis Sauser, quelques habitués viennent faire leurs provisions. Francis Sauser sait que si la météo n’est pas de la partie, les ventes en boutique resteront stables. Par contre, leur stand, dans l’enceinte du Chant Du Gros, verra défiler de nombreux amateurs de musique et de viande: « Avec des éleveurs du coin, on vend des brochettes et on a beaucoup de retombées positives. Deux trois semaines avant le festival, certains clients nous demandent déjà si on y sera, si on proposera la même chose que l’année dernière ! »
Hôtels complets
Du côté des hôtels et maisons d’hôtes, les chambres sont prises depuis bien longtemps. « Je pense que certains festivaliers ne connaissent pas bien la région, car ils s’étonnent que tout soit complet ! », s’amuse la patronne d’un bed and breakfast du Noirmont.
Les commerçants et services du village sont donc prêts à vivre ces trois jours de festival et à accueillir leurs hôtes dans les meilleures conditions. \cto