Le métier de boucher en danger

Le métier de boucher ne fait plus rêver les jeunes. Les apprentis se font toujours plus rares ...
Le métier de boucher en danger

Les professionnels de la branche font face à une pénurie d’apprentis, ils craignent que la relève ne soit pas au rendez-vous

 Romain Paratte dans sa boucherie à Saignelégier.

Le métier de boucher ne fait plus rêver les jeunes. Les apprentis se font toujours plus rares dans la branche. Cette année, seule une personne s’est inscrite pour intégrer la formation de boucher-charcutier pour tout l’Arc jurassien. Les professionnels s’inquiètent de la situation.

 

Changement de cap après la formation

Romain Paratte, boucher à Saignelégier, confie « qu’en plus du manque d’intérêt des jeunes pour le métier, ceux qui réalisent la formation n’exercent pas forcément la profession une fois leur diplôme en poche. Sur les cinq apprentis de la promotion 2017, la moitié ne va pas continuer dans cette voie ».

Une réalité difficile à imaginer lorsque que l’on sait que les cantons du Jura, de Neuchâtel et le Jura bernois comptent une vingtaine de boucheries formatrices.

 

« On nous prend pour des tueurs d’animaux »

L’avenir du métier paraît donc bien sombre. Les professionnels craignent que la relève ne soit pas au rendez-vous.

Pour Romain Paratte, « la mauvaise image qui colle aux baskets des bouchers y est pour beaucoup. Les gens nous voient encore comme des tueurs d’animaux, alors que nous fournissons énormément d’efforts pour faire notre travail dans le respect des bêtes ». /lhu

Romain Paratte se bat pour valoriser la formation de boucher-charcutier


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