Les effectifs de l’HNe en souffrance depuis le 12 février

La votation sur les hôpitaux du 12 février porte un coup aux effectifs de l’HNe. Depuis cette ...
Les effectifs de l’HNe en souffrance depuis le 12 février

L’Hôpital neuchâtelois enregistre 14 démissions et le désistement d’autant de médecins assistants. Le manque de perspective lié à la votation sur les hôpitaux est l’un des motifs évoqués

L'activité a augmenté en soins aigus et dans le domaine ambulatoire mais a baissé en réadaptation.

La votation sur les hôpitaux du 12 février porte un coup aux effectifs de l’HNe. Depuis cette date, l’Hôpital neuchâtelois doit faire face à la démission de 14 employés, principalement des médecins et des chefs de clinique, ainsi qu'au désistement de 14 autres, essentiellement des médecins assistants. L’HNe compte environ une centaine de médecins cadres auxquels s'ajoutent 200 chefs de cliniques et médecins assistants. L’acceptation par le peuple d’un modèle basé sur deux hôpitaux autonomes joue un rôle prépondérant dans la plupart de ces démissions (11 précisément).

De leur côté, les médecins assistants qui renoncent à leur formation au sein de l’Hôpital neuchâtelois évoquent la crainte d’une perte de reconnaissance de leur diplôme. La présidente du conseil d’administration de l'HNe, Pauline de Vos Bolay, tient toutefois à les rassurer. Les contacts ont été pris à l’échelle fédérale pour assurer la reconnaissance des titres obtenus en attendant que la nouvelle structure sous forme de deux hôpitaux se concrétise.

Certains médecins démissionnaires évoquent quant à eux le manque de perspective lié à l’acceptation de l’initiative pour deux hôpitaux sûrs, autonomes et complémentaires et l’impossibilité pour eux d’évoluer dans le modèle adopté en votation.

Ces départs et désistements vont intervenir dans les mois à venir, ce qui laisse une petite marge à l’Hôpital neuchâtelois pour tenter d’engager des remplaçants. Le risque toutefois est de devoir recourir à des hospitalisations hors canton à l’avenir, dans le cas où des prestations ne seraient plus assurées par manque d’effectifs. Les partenariats avec le privé devraient aussi se renforcer, selon Pauline de Vos Bolay.

Aux yeux de la présidente du conseil d’administration « l’hémorragie » ne pourra être stoppée qu’en calmant l’inquiétude des collaborateurs. Pour cela, il faut selon elle présenter au plus vite, idéalement cet automne, les grandes lignes d’un nouveau projet hospitalier. /sbe


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