Laurent Kurth épinglé à La Chaux-de-Fonds

La campagne en vue des élections cantonales fait rage et encore plus lorsque des anonymes s’en ...
Laurent Kurth épinglé à La Chaux-de-Fonds

Une campagne d’affichage sauvage vise le ministre neuchâtelois des finances. Le tract placardé sur certains murs de La Chaux-de-Fonds appelle à sa non-réélection

Le conseiller d'Etat est visé par une affiche anonyme. Le conseiller d'Etat est visé par une affiche anonyme.

La campagne en vue des élections cantonales fait rage et encore plus lorsque des anonymes s’en mêlent. À La Chaux-de-Fonds, Laurent Kurth ne fait plus l’unanimité, mais il doit désormais subir des attaques frontales. Un anonyme a imprimé un tract qu’il a placardé dans divers endroits de la ville. En dessous de sa photo, il est reproché à l’actuel ministre d’avoir contracté un emprunt qui coûte annuellement trois millions de francs à la Ville de La Chaux-de-Fonds et d’être responsable de la santé et des finances du canton avec cette question « Peut-on encore lui faire confiance ? »

Bien sûr, cette campagne anonyme fait réagir sur les réseaux sociaux où elle est critiquée, mais aussi partagée. Si certains s’émeuvent du sort du ministre et du bien-fondé de cette attaque anonyme, d’autres font preuve de complaisance et en profitent pour critiquer l’actuel conseiller d’Etat.  

 

Un candidat prend la défense de Laurent Kurth

Un autre candidat au Conseil d’Etat - issu d'un parti différent -  condamne d’ailleurs fermement ce procédé qui, selon lui, rappelle les pages sombres de notre histoire. Il rappelle qu’en 2009 Fernand Cuche avait vécu pareille mésaventure avec l’affiche « on tire à vue ». Elle représentait le candidat écologiste avec une tête de grand tétras au centre d’une cible.

Certes, cette fois l’attaque est moins forte. Pourtant cela pose la question de la légalité d’une telle démarche. Peut-on décemment afficher un profil en place publique avec des commentaires personnels ? Selon la Police neuchâteloise, l'affichage sauvage est sanctionné d'une peine pécuniaire de 100 francs si le fautif est pris sur fait ou dénoncé. Par contre, au sujet du contenu du tract, elle ne peut intervenir que si une plainte est déposée que cela soit pour diffamation, mensonges ou calomnies.

Contacté, Laurent Kurth a fait savoir qu'il ne communiquerait pas sur cette affaire. /jha


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