Ça ne tourne plus très rond dans l’espace. Le système de géo positionnement européen Galileo a connu une petite panne cette semaine : 9 horloges atomiques sur 72 ne fonctionnent plus. Ces instruments sont fabriqués par l’entreprise neuchâteloise Spectratime et ont été envoyés dans l’espace en décembre 2016. L’Agence spatiale européenne (ESA) est à la base du programme Galileo qui promet une localisation plus précise et pourrait même concurrencer le GPS américain.
Pour le directeur adjoint du laboratoire Temps-Fréquence à l’Université de Neuchâtel, Gaetano Mileti, il est tout à fait normal que ces horloges atomiques ne fonctionnent pas pendant la totalité de la mission : « Les horloges atomiques sont délicates et pas faites pour aller dans l’espace. Chaque satellite contient quatre horloges pour que si l’une cesse de fonctionner, il en reste trois autres ».
Les horloges atomiques qui ne fonctionnent plus ne pourront probablement pas être réparées, par contre, le projet Galileo n’est pas compromis d’un point de vue technique et scientifique. /ali