En période de fêtes, boire ou conduire, il est toujours mieux de choisir. Certains préfèrent peut-être tester eux-mêmes leur taux d’alcoolémie en utilisant des appareils de mesure disponibles sur le marché suisse. Mais peut-on vraiment se fier à ses éthylotests ?
Le Touring Club Suisse a mené son enquête et mis à l’épreuve dix d’entre eux. Sur les dix appareils testés, seuls quatre se sont révélés « satisfaisants », deux reçoivent la mention « suffisants » et quatre ont été jugés « insatisfaisants ».
Dans son étude, le TCS précise que les modèles chimiques n’ont pas été convaincants, car leur utilisation est peu aisée avec une lecture et une interprétation du résultat difficile à comprendre. Par ailleurs, les modèles électroniques ont présenté des résultats très variables : certains ont indiqué des résultats très proches de la prise de sang, d’autres ont démontré un écart important. Toutefois, le prix de ces derniers ne garantit pas leur fiabilité.
Le TCS ajoute que de manière générale et au vu des résultats, ces appareils peuvent être utiles en cas de doute mais n’offrent pas une garantie de capacité à la conduite. La règle la plus simple est de ne pas boire d’alcool avant de conduire, encore moins lorsque la fatigue ou le stress se fait sentir.
Nouvelle unité de mesure
À noter également que depuis octobre, tant les éthylotests que les éthylomètres (utilisés par les forces de l’ordre) affichent des résultats en milligramme d’alcool par litre d’air (mg/l).
Cette nouvelle unité de mesure n’apporte aucun changement s’agissant de la quantité d’alcool autorisée pour les conducteurs. Aux actuelles valeurs de 0,5 et 0,8 pour mille (alcool dans le sang) correspondent dorénavant les valeurs de 0,25 et 0,4 mg/l (alcool dans l’air expiré).
Avec cette nouvelle mesure et grâce à des éthylomètres plus performants, les contrôles d’alcool au volant effectués sur la route par la police font foi et ne donneront plus lieu à une prise de sang, sauf cas exceptionnels. /comm-rgi