Le diesel est moins cher que l’essence sans plomb. C’est le cas dans le Jura bernois depuis quelques jours. Un écart de un à deux centimes a été observé suivant la station-service. De mémoire de pompiste, cela fait bien 5 à 6 ans que cette situation n’avait plus été vécue.
« Ce n’est qu’une question d’offre et de demande », explique Martin Stucki, le porte-parole de l’Union pétrolière pour la Suisse romande. Une théorie reprise par certains garagistes de la région qui parlent d’une question de stock et de saison. « En été, il y a une plus grande demande d’essence que de diesel ou de mazout. Et comme les réserves de diesel sont plus importantes, le prix a donc tendance à chuter. L’hiver, c’est le phénomène inverse qui se produit », explique l’un deux. « La baisse de l’euro n’a aucune conséquence », analyse encore Martin Stucki.
Pour l’instant, personne ne peut dire combien de temps cette situation va encore continuer. « Elle restera tout simplement ainsi tant que l’offre restera supérieure à la demande », conclut le porte-parole de l’Union pétrolière pour la Suisse romande. /jeb