Travailler à temps partiel sans subir les inconvénients de cette formule. C’est ainsi que peut se définir le partage d’emploi, selon ses adeptes. Cette pratique, qui consiste à partager un poste entre deux, voire trois personnes, commence à se faire une place dans les entreprises suisses. Elle est au cœur d’une conférence proposée par le Zonta Club mercredi soir dès 19h30 à l’Hôtel DuPeyrou, à Neuchâtel.
Pour la Neuchâteloise Anne de Chambrier, cofondatrice de l’association Part time optimisation (PTO), qui interviendra lors de la conférence, cette formule permet de concilier vie professionnelle et vie privée sans compromettre sa carrière. Selon elle, le partage d’emploi offre en effet la possibilité d’accéder à des postes à responsabilité tout en s’engageant à temps partiel ; un modèle qui pourrait séduire l’important pourcentage de femmes (58% en Suisse) qui renoncent à travailler à temps complet pour s’occuper de leurs enfants.
L’employeur y trouve aussi son compte aux yeux d’Anne de Chambrier, parce que l’employé est généralement plus motivé, que le risque de surmenage est moins grand et, qu’en cas de maladie, le collègue peut facilement prendre le relais. L’employeur bénéficie aussi d’une double expertise et d’un double réseau pour un seul poste.
L’association PTO est mandatée par le Bureau fédéral de l’égalité pour promouvoir ce nouveau mode de travail, encore peu connu. /sbe