Report de l'audition de l'ex-homme de confiance d'Emmanuel Macron

Le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, Christophe Castaner, a fustigé vendredi ...
Report de l'audition de l'ex-homme de confiance d'Emmanuel Macron

Report de l'audition de l'ex-homme de confiance d'Emmanuel Macron

Photo: KEYSTONE/EPA/IAN LANGSDON

Le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, Christophe Castaner, a fustigé vendredi 'la bêtise' d'Alexandre Benalla. L'ex-chargé de mission de l'Elysée est accusé d'avoir molesté des manifestants le 1er mai à Paris en se mêlant à des CRS.

L'ex-homme de confiance d'Emmanuel Macron devait être entendu ce vendredi par les trois juges chargés de l'affaire. Mais l'audition a été reportée après que l'avocat d'Alexandre Benalla, Me Laurent-Franck Liénard, a annoncé son retrait.

Ce sont deux des avocats de Nicolas Sarkozy qui défendent l'ex-collaborateur de 27 ans, désormais l'objet d'une enquête préliminaire du parquet de Poitiers après la diffusion par le site d'information Mediapart d'un 'selfie' le montrant brandissant un pistolet dans un restaurant pendant la campagne présidentielle, alors qu'il n'était pas censé disposer d'un permis de port d'arme à cette époque.

'Je me dis que la bêtise n'a pas de limite', a réagi sur Europe 1 Christophe Castaner, alors que les compétences et l'attitude d'Alexandre Benalla ont été unanimement louées par les responsables de la présidence de la République lors de leurs auditions par les commissions d'enquête parlementaires.

'Il se débrouille pour avoir une arme et en plus il est assez bête pour faire des selfies avec une jeune femme qui travaille dans un restaurant', a-t-il poursuivi. 'Tout cela est proche de la bêtise, ça montre aussi quelques dérives de la masculinité. Vous savez, on a besoin quelquefois, pour montrer qu'on est des hommes, d'avoir un comportement idiot. Eh bien celui-ci est caractéristique', a ajouté Christophe Castaner.

Le secrétaire d'Etat a toutefois réaffirmé la ligne de l'exécutif - celle d'une 'dérive individuelle', pas d''une affaire d'Etat'. 'La vérité, elle est établie, (...) la justice doit passer', a-t-il dit.

/ATS
 

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