Réfugiés: l'UE se donne jusqu'au 17 mars pour un accord avec Ankara

L'Union européenne a accepté lundi d'examiner les propositions turques pour enrayer l'afflux ...
Réfugiés: l'UE se donne jusqu'au 17 mars pour un accord avec Ankara

Réfugiés: l'UE se donne jusqu'au 17 mars pour un accord avec Ankara

Photo: Keystone

L'Union européenne a accepté lundi d'examiner les propositions turques pour enrayer l'afflux de migrants en Europe. Elle se donne jusqu'à son prochain sommet, les 17 et 18 mars à Bruxelles, pour 'affiner les détails' en vue d'un nouvel accord avec Ankara.

Dans une déclaration finale au nom des 28, le président du Conseil européen Donald Tusk, 'a incorporé les éléments les plus importants de la proposition turque. Elle les nomme et les salue, tout en précisant qu'elles doivent être affinées et précisées en vue du prochain Conseil européen de la semaine prochaine', a expliqué une source européenne.

'Accord. Percée avec la Turquie', a quant à lui annoncé le chef de cabinet du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker.

La proposition-phare faite par la Turquie, c'est-à-dire le renvoi des réfugiés syriens arrivés dans l'UE depuis la Turquie, à condition de reprendre, par des voies légales et sûres, autant de réfugiés syriens directement depuis le sol turc, y est mentionnée.

Trois milliards supplémentaires

Mais M. Tusk y évoque également les nouvelles exigences mises sur la table par Ankara, soit une aide supplémentaire de trois milliards d'euros pour les 2,7 millions de réfugiés installés son territoire, un régime sans visas avant fin juin pour les ressortissants turcs et l'ouverture de négociations sur de nouveaux chapitres d'adhésion à l'UE, a précisé cette source.

Certains aspects de cette 'nouvelle proposition', faite par le premier ministre turc Ahmet Davutoglu aux 28 dirigeants lors d'un sommet extraordinaire, ont toutefois suscité des réserves de taille, selon plusieurs diplomates.

Si elle débouchait sur un accord, cette coopération accrue avec la Turquie pourrait radicalement changer la donne en réduisant drastiquement les arrivées de migrants sur les côtes grecques, une crise sans précédent en Europe depuis 1945 que l'UE n'a pour l'heure pas réussi à contrôler.

/ATS


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