Le président Obama prêt à traquer l'EI jusqu'en Libye si nécessaire

Le président américain Barack Obama a affirmé jeudi que les Etats-Unis étaient prêts à traquer ...
Le président Obama prêt à traquer l'EI jusqu'en Libye si nécessaire

Le président Obama prêt à traquer l'EI jusqu'en Libye si nécessaire

Photo: Keystone

Le président américain Barack Obama a affirmé jeudi que les Etats-Unis étaient prêts à traquer les djihadistes de l'Etat islamique au-delà de la Syrie et l'Irak, jusqu'en Libye si nécessaire. Washington dit suivre la situation très attentivement dans ce pays.

L'EI a tiré profit du chaos ambiant en Libye pour prendre le contrôle de la ville de Syrte, au bord de la mer Méditerranée, et les djihadistes ont lancé plusieurs attaques depuis le début de l'année contre des installations pétrolières, du côté des terminaux côtiers de Ras Lanouf et d'Es Sider.

'Le président a insisté sur le fait que les Etats-Unis vont continuer à s'en prendre aux comploteurs terroristes de l'EI dans quelque pays que ce soit', a indiqué la Maison-Blanche à l'issue de du conseil de sécurité nationale, convoqué par M. Obama.

'Le président a demandé à son équipe de sécurité nationale de poursuivre ses efforts pour renforcer la gouvernance et soutenir les efforts contre le terrorisme en Libye et dans les autres pays où l'EI a cherché à établir sa présence', a ajouté l'exécutif américain.

Pas d'intervention planifiée

Plus tôt dans la journée, le secrétaire à la défense Ashton Carter avait déjà dit que les Etats-Unis 'surveillent très attentivement' la situation en Libye, où le groupe extrémiste sunnite cherche à s'implanter.

Les Etats-Unis 'développent des options pour ce qu'il est possible de faire dans le futur', mais 'n'ont pris aucune décision d'intervenir militairement', a indiqué M. Carter. 'Nous cherchons d'abord à aider' les Libyens 'à prendre le contrôle de leur propre pays', a-t-il ajouté.

La Libye s'est enfoncée dans le chaos depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011. Un accord conclu sous l'égide de l'ONU, prévoyant la formation d'un gouvernement d'union nationale, vient d'être rejeté par le parlement de Tobrouk internationalement reconnu.

/ATS


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