Le Français atteint d'une maladie incurable et qui voulait se laisser mourir avant d'être hospitalisé lundi, est réhydraté et réalimenté 'avec son accord', a-t-il déclaré mercredi à l'AFP. Alain Cocq a annoncé qu'il pourrait rentrer chez lui 'd'ici sept à dix jours'.
'Je n'étais plus en capacité de mener ce combat', a confié le quinquagénaire, joint au téléphone au CHU de Dijon, où il a été admis pour y recevoir des soins palliatifs après trois jours et demi de calvaire. M. Cocq a assuré qu''à quelques minutes près', il n'aurait 'plus été là pour parler'.
M. Cocq a confirmé à l'AFP qu'il envisageait un 'retour à la maison d'ici 7 à 10 jours', comme il l'a annoncé un peu plus tôt sur son compte Facebook. 'Le temps de récupérer un peu et de mettre en place une équipe d'hospitalisation à domicile', a-t-il précisé.
Atteint d'une maladie orpheline qui lui bouche les artères et lui cause d'intenses souffrances, ce militant du droit à mourir dans la dignité avait cessé vendredi soir tout traitement et alimentation après avoir buté sur l'impossibilité légale d'obtenir une injection de barbituriques, demandée 'à titre compassionnel' à Emmanuel Macron pour abréger ses souffrances.
Lundi soir, le Dijonnais 'souffrait trop' et a été hospitalisé 'après une intervention du Samu', avait indiqué Sophie Medjeberg, avocate et vice-présidente de l'association Handi-Mais-Pas-Que, désignée comme mandataire par le Dijonnais pour l'assister dans sa fin de vie. Alain 'reprend du poil de la bête; le combat continue mais d'une autre manière', a-t-elle déclaré mercredi à l'AFP, se disant soucieuse que 'ses droits fondamentaux aient été respectés'.
/ATS