Juppé voit le FN au pouvoir en 2022 en cas d'échec de la droite

Sept candidats se sont affrontés jeudi soir lors du second débat de la primaire de droite. ...
Juppé voit le FN au pouvoir en 2022 en cas d'échec de la droite

Juppé voit le FN au pouvoir en 2022 en cas d'échec de la droite

Photo: Keystone

Sept candidats se sont affrontés jeudi soir lors du second débat de la primaire de droite. Parmi eux, Alain Juppé qui a estimé qu'un échec de son quinquennat, s'il est élu en 2017, pourrait mener le Front national au pouvoir.

Favori pour l'investiture présidentielle à droite, le maire de Bordeaux, âgé de 71 ans, a réitéré sa promesse de n'effectuer qu'un mandat en cas de victoire l'an prochain. Une décision qui ouvrirait d'ici 2022 la compétition pour sa succession.

'De deux choses l'une, ou ma politique réussit et je fais tout à fait confiance à ceux qui piaffent pour me succéder dans l'enthousiasme et il y en a beaucoup ici sur cette scène', a déclaré le favori des sondages.

'Si jamais nous nous plantions, (...) aucun d'entre eux ne me succédera parce que ce sera, hélas, une toute autre hypothèse', a-t-il ajouté, avant de préciser: 'Malheureusement, ça sera peut-être l'heure du Front national. Et c'est ça qu'il faut éviter à tout prix.'

'Je ne me présente pas contre Nicolas Sarkozy. Je me présente contre le Front national et contre le président sortant (François Hollande, ndlr) qui a abîmé la fonction présidentielle', a par ailleurs dit Alain Juppé au cours du débat.

Avance d'une vingtaine de points

Nicolas Sarkozy, lui aussi candidat à la primaire de novembre, a également laissé entendre qu'il pourrait ne pas aller au-delà d'un quinquennat s'il venait à l'emporter au printemps prochain.

'J'aurai 67 ans à la fin de ce second mandat. Si par hypothèse les Français me le confiaient, ce sera le temps de remercier la France pour toutes ces années consacrées à son service', a-t-il jugé, dans une pique voilée à Alain Juppé.

La plupart des sondages prêtent pour l'heure une avance d'une vingtaine de points à Alain Juppé sur Nicolas Sarkozy au second tour de scrutin, le 27 novembre.

/ATS


Actualisé le

 

Actualités suivantes