Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé dimanche que son pays agissait 'constamment' pour empêcher ses ennemis de se doter 'd'armes sophistiquées'. Il s'exprimait au lendemain d'une attaque contre l'aéroport de Damas attribuée à l'Etat hébreu.
'Israël agit constamment pour empêcher ses ennemis de se doter d'armes sophistiquées. Nos lignes rouges sont plus tranchées que jamais et notre détermination à les faire respecter est plus forte que jamais', a affirmé M. Netanyahu lors du conseil des ministres, selon un communiqué de son bureau.
Les autorités israéliennes ont refusé de confirmer ou de démentir officiellement les informations de l'agence de presse officielle syrienne Sana selon laquelle des missiles israéliens ont ciblé samedi l'aéroport international de Damas. L'agence syrienne, qui a cité une source militaire, n'a pas fait état de victimes ni de dégâts.
200 frappes en Syrie
Dimanche, le ministre israélien de la Sécurité intérieure Gilad Erdan a de son côté réaffirmé qu'Israël agissait 'pour empêcher une implantation militaire iranienne en Syrie', sans toutefois confirmer la responsabilité d'Israël dans l'attaque contre l'aéroport de Damas. Interrogé sur la radio publique, il a ajouté que l'Etat hébreu agissait aussi contre le transfert d'armes sophistiquées au Hezbollah libanais, allié de l'Iran également présent en Syrie.
Début septembre, dans une rare confirmation israélienne des opérations militaires en Syrie, un responsable a affirmé que l'armée avait mené quelque 200 frappes dans ce pays ces 18 derniers mois, visant principalement des cibles iraniennes. L'Iran, ennemi juré d'Israël, est un allié de poids du régime de Bachar al-Assad dans sa guerre contre les rebelles et les djihadistes.
Israël martèle qu'il ne laissera pas Téhéran se servir de la Syrie comme tête de pont contre lui. Le 4 septembre, des avions militaires israéliens ont tiré des missiles contre des 'positions militaires iraniennes' dans l'ouest de la Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme qui a fait état de trois militaires syriens tués.
/ATS