Dernier soir de la convention républicaine, discours de Trump

La dernière soirée de la convention d'investiture républicaine a commencé jeudi à Cleveland ...
Dernier soir de la convention républicaine, discours de Trump

Dernier soir de la convention républicaine, discours de Trump

Photo: Keystone

La dernière soirée de la convention d'investiture républicaine a commencé jeudi à Cleveland. Clou de l'événement: le discours de Donald Trump, candidat officiel du parti. Le milliardaire devrait promettre le 'retour à la sécurité' aux Etats-Unis.

L'homme d'affaires, novice en politique, doit s'exprimer face à des milliers de délégués réunis depuis quatre jours à Cleveland, dans l'Ohio (nord), lors d'un discours très attendu, le plus important mais aussi le plus périlleux de sa campagne.

'La criminalité et la violence qui affligent aujourd'hui notre pays prendront bientôt fin', devait-il dire. Son équipe a diffusé à l'avance des extraits de l'élocution à la tonalité anxiogène.

'A partir du 20 janvier 2017 (date de l'investiture du successeur de Barack Obama, ndlr), ce sera le retour à la sécurité', devait ajouter celui qui se présente comme le candidat 'de l'ordre public'. Des dizaines de millions d'Américains suivront sa prise de parole en direct.

Dans ce discours prononcé à l'issue d'une convention chaotique qui a mis crûment en lumière les déchirures du parti républicain, il devait aussi dresser un portrait sans concessions de sa rivale démocrate Hillary Clinton, disqualifiée selon lui pour diriger. L'Amérique est moins en sécurité, et le monde plus instable, 'depuis qu'Obama a pris la décision de donner la responsabilité de la politique étrangère américaine à Hillary Clinton'.

Besoin d'un programme

Cette ultime soirée a débuté peu après 19h00 (01h00 en Suisse) dans l'immense salle omnisports du Quicken Loans Arena. Accrochés dans d'immenses filets au plafond, des dizaines de milliers de ballons rouges, blancs et bleus étaient prêts à être lâchés, selon une tradition solidement établie, à l'issue de l'allocution du candidat.

Le magnat de l'immobilier lira-t-il son discours mot à mot sur le prompteur, exercice dans lequel il est peu à l'aise, ou laissera-t-il libre cours à ses célèbres envolées, au risque de déraper en prime time?

Pour James Hardesty, 54 ans, venu de Caroline du Nord, le candidat doit 'parler d'emplois, de ce qu'il fera'. 'Il y a déjà énormément de discours anti-Hillary, il faut qu'il présente un véritable programme'.

Exercice périlleux

Rite de passage pour tout candidat à la présidentielle, le discours d'acceptation est un exercice à haut risque. Réussi, il peut être synonyme de rebond dans les intentions de vote. Et à l'approche du scrutin du 8 novembre, qui désignera le successeur de Barack Obama, l'avance de la démocrate Clinton dans les sondages s'est réduite.

Invectivée avec une extrême virulence ('Enfermez-la!') toute la semaine par les chefs et délégués républicains, cette dernière sera elle formellement désignée par son parti la semaine prochaine à Philadelphie. Attendant son heure - elle devrait dévoiler son colistier vendredi ou samedi depuis la Floride - elle s'est montrée relativement discrète ces derniers jours.

/ATS


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