Les Russes ont commencé à voter dimanche matin en Extrême-Orient, selon des images de la télévision russe. Cette présidentielle devrait aboutir à la réélection haut la main de Vladimir Poutine en plein regain de tensions avec l'Occident.
A travers tout le pays, les bureaux de vote ouvrent dimanche à 08h00 locales, ce qui compte tenu du décalage horaire correspond à 20h00 samedi en Extrême-Orient russe (21h00 en Suisse).
Le président russe Vladimir Poutine, assuré d'être réélu au terme d'un scrutin présenté comme joué d'avance, est face aux électeurs sans programme économique sur fond de désaccord dans son entourage sur les réformes à mener.
L'économie russe a redémarré l'an dernier avec une croissance de 1,5% grâce au rebond des cours du pétrole, après deux ans de récession due aux sanctions imposées par les pays occidentaux après l'annexion de la Crimée ukrainienne en mars 2014. Et l'inflation, qui avait atteint 17% en 2015, a été progressivement ramenée à 2% par la banque centrale.
De nombreux Russes se sentent néanmoins aujourd'hui plus pauvres que dans les années du boom économique et pétrolier, avant la crise financière de 2008 et les sanctions liées à la Crimée. En 2007, au plus haut jamais atteint sous Vladimir Poutine, la croissance du produit intérieur brut (PIB) avait été de 8,5%.
Le taux de chômage est passé au-dessus de la barre des 5% au second semestre 2017 et le salaire mensuel moyen des actifs, qui représentait l'équivalent de 700 euros en 2013, est tombé à 450 euros l'an dernier.
Mais, sans opposition - aucun des sept candidats qui se présentent contre lui ne peut être considéré comme un véritable adversaire - Vladimir Poutine, au pouvoir depuis 18 ans en tant que président ou Premier ministre, n'est pas véritablement incité à présenter un programme concret. Et pourtant ses électeurs souhaitent des changements
/ATS