L’athlète de Saules participera début janvier aux championnats du monde de ski handicap en Norvège. Il enchaînera avec plusieurs manches de Coupe du monde avant peut-être une participation aux Jeux paralympiques de Pékin
Robin Cuche en action. (photo archives ldd)
Robin Cuche a du travail en perspective à se mettre sous les lattes. Les trois premiers mois de 2022 seront chargés pour le Vaudruzien, membre de l’équipe de Suisse de ski handicap. Sacré champion suisse de descente en fin de saison dernière à Veysonnaz, il espère à nouveau réaliser de belles performances à l’occasion de plusieurs échéances qui l’attendent : les Championnats du monde de Lillehammer du 8 au 23 janvier, plusieurs courses de Coupe du monde dont une halte à Veysonnaz sur la piste de l’Ours en février puis, sous réserve de se qualifier, les Jeux paralympiques de Pékin prévus du 4 au 13 mars.
Hémiplégique sur son côté droit, Robin Cuche a davantage travaillé sa préparation en salle pour renforcer sa masse musculaire. Il peut compter depuis deux étés sur l’ancien préparateur physique de son oncle Didier et actuel de Camille Rast et Justin Murisier :
Au moment d’aborder les objectifs, Robin Cuche ne se met pas de pression. Après avoir décroché une médaille d’argent en 2017 aux Mondiaux de Tervisio en super combiné, il a terminé au pied du podium dans cette même discipline en 2019, tout en se classant sixième en Super G, neuvième en descente et septième en slalom.
À Pékin, il pourrait également participer à ses troisièmes jeux après Sotchi (2014) et PyeongChang (2018). Robin Cuche :
Malgré ses résultats sportifs probants et ses espoirs pour la saison en cours, Robin Cuche pose aussi un regard lucide sur sa situation après dix ans passés sur le cirque blan. S’il profite de son sport à fond, il n’en vit pas et habite la maison familiale. Une situation qu’il ne voit pas durer. Employé de commerce, il travaille également dans un golf de la région. Derrière ses rêves, il reste bien réaliste. /lre
