Une première finale pour le PSG

Six jours après la terrible frayeur contre l’Atalanta, le PSG a retrouvé de sa superbe. Les ...
Une première finale pour le PSG

Six jours après la terrible frayeur contre l’Atalanta, le PSG a retrouvé de sa superbe. Les Parisiens ont assuré avec une maîtrise totale leur qualification pour la finale de la Ligue des Champions.

Victorieux 3-0 du RB Leipzig dans le huis clos de Lisbonne, le PSG affrontera pour la première finale de son histoire le vainqueur de la rencontre qui opposera mercredi le Bayern Munich à Lyon. Avec la classe folle de Kylian Mbappé et de Neymar, les Parisiens peuvent aborder ce rendez-vous suprême avec une réelle confiance. Une équipe qui a la chance de compter dans ses rangs deux des quatre meilleurs attaquants au monde aura toujours une grande chance de gagner. Quel que soit l'adversaire.

Le Champion du monde et le Brésilien ont donné le bon ton pour un PSG qui a classé très vite l’affaire. A la 13e minute, le capitaine Marquinhos ouvrait le score de la tête sur un coup-franc botté par Angel Di Maria. A la 42e minute, les Parisiens doublaient la mise grâce à Di Maria à la conclusion d’une action qui a vu le gardien Peter Gulasci commettre une erreur impardonnable à la relance et Neymar réussir un assist merveilleux. Ce deuxième but résumait parfaitement ce que fut cette demi-finale: un affrontement déséquilibré entre une équipe emmenée par deux génies et une autre qui semblait déjà bien heureuse d'avoir pu s’inviter à la table des grands.

Déjà coupable d’une première bourde avant sa fatale bévue de la 43e minute, Peter Gulasci restera comme l’un des grands perdants de cette demi-finale. Le Hongrois, qui relègue depuis trois ans Yvon Mvogo sur le banc des remplaçants, a été très loin de livrer la performance qui aurait pu permettre aux Allemands de regarder leurs adversaires les yeux dans les yeux. Sa responsabilité est d’ailleurs également engagée sur le 3-0 de Juan Bernat à la 56e. Après cette demi-finale, on peut se demander vraiment si le Fribourgeois n’a pas, malgré tout, un avenir à Leipzig...

Après trois années d’errance avec la remontada concédée devant le FC Barcelone et deux éliminations sans gloire contre le Real Madrid et Manchester United, Paris a enfin répondu aux attentes de son actionnaire. Ambassadeur du Qatar sur les pelouses, le PSG revient toutefois de nulle part. Sans l'inspiration de son improbable joker Eric Choupo-Moting contre l’Atalanta, la formation de Thomas Tuchel aurait été, une fois de plus, la risée de la France entière. Mais les deux éclairs du capitaine du Cameroun ont tout changé. IIs ont, surtout, insufflé à l’équipe une assurance, une force tranquille et une confiance nouvelles. Et l’intime conviction que cette année 2020, si particulière, sera la bonne.

/ATS
 

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