La Copa América se disputera bien au Brésil.
Après les désistements de la Colombie puis de l'Argentine pour raisons sanitaires et le flou entourant le bon vouloir du Brésil, le coup d'envoi de la compétition pourra être donné le 13 juin après la confirmation mardi du gouvernement.
'Le Brésil accueillera la Copa América', a d'abord déclaré le président Jair Bolsonaro, assurant qu'au moins quatre des 27 Etats du pays étaient prêts à accueillir des rencontres. Son chef de cabinet Luiz Eduardo Ramos, qui avait semé le doute lundi en affirmant que rien n'était encore décidé, a tweeté : 'Confirmé: la Copa América aura lieu au Brésil'.
Les rencontres seront disputées dans les Etats de Rio de Janeiro, du Mato Grosso, de Goias et du District fédéral, celui de la capitale Brasilia. Mais ces annonces ne vont pas pour autant calmer les vives critiques qui se font entendre depuis l'annonce surprise lundi par la Conmebol, l'instance du football en Amérique du sud, de l'organisation de la compétition par le Brésil, le deuxième pays le plus endeuillé au monde par la pandémie de Covid-19.
'Au nom du football sud-américain, je tiens à remercier le président Jair Bolsonaro pour sa prise de décision efficace', a déclaré le président de la Conmebol Alejandro Domínguez sur Twitter. Dans son message, il a souligné que le tournoi se déroulera sans la présence du public et selon des 'protocoles sanitaires' draconiens.
En revanche, au moins cinq gouverneurs avaient immédiatement refusé d'accueillir des matches pour raisons sanitaires. Celui de Sao Paulo, Joao Doria, farouche opposant du président Bolsonaro, avait déclaré lundi qu'il ne s'y opposerait pas avant de faire mardi marche arrière.
/ATS