La rencontre de 2e ligue de football samedi entre Marin et Coffrane n’est pas allée à son terme. Le trio arbitral a décidé d’arrêter cette partie en début de deuxième mi-temps à la suite d’un jet de boisson sur l’un des juges de ligne
Match arrêté ce week-end en 2e ligue de football. La rencontre entre le FC Marin et le FC Coffrane samedi soir n’est pas allée à son terme. Alors que les Marinois menaient 3-0, le trio arbitral a renvoyé tout le monde aux vestiaires en début de deuxième mi-temps.
À l’origine de cet arrêt, un jet de boisson sur l’un des juges de ligne, en provenance, a priori, d’une personne au bord du terrain et située derrière la barrière. Quelques instants auparavant, l’entraîneur du FC Coffrane était sorti de ses gonds en raison de décisions du corps arbitral. L’homme en noir l’a alors prié de quitter son banc. Les tensions se sont faites plus vives, notamment du côté du public.
L’auteur du lancer de boisson n’a pour l’heure pas été identifié. Le président du FC Coffrane parle « d’un imbécile », mais il n’est pas en mesure de dire s’il s’agissait d’un supporter de son équipe. Idem pour le président du FC Marin mais qui doute toutefois qu’il s’agisse d’une personne proche de son club. Ce dernier parle « de honte pour le football amateur et que ce genre de geste n’a rien à faire au bord d’un terrain ». Il s’attend à ce que son club, Marin, remporte cette partie par forfait et a d’ores et déjà annoncé que si ce match devait être rejoué, son équipe ne se présenterait pas sur le terrain. Il nous a encore précisé que le juge de ligne victime de ce jet de boisson était choqué par les menaces faites à son encontre et qu’il est resté une heure dans son vestiaire par crainte pour sa sécurité. Le président du FC Coffrane espère, lui, que ce match soit rejoué.
Contacté également, le président de l’Association neuchâteloise de football, Mario Chatagny, souligne qu’une enquête est ouverte et que les différentes parties seront auditionnées. « Il s’agit désormais d’identifier l’auteur de cet acte pour pouvoir prendre la sanction adéquate ». Il ajoute que ce genre de geste n’est pas admissible et que ce problème de manque de fair-play, vers les arbitres notamment, devient lancinant. /jpp