Alexandre Balmer est remonté en selle. Le cycliste professionnel chaux-de-fonnier sera au départ du Tour des Abruzzes mardi en Italie. La remise en jambe est sérieuse : cette course par étapes s’étale sur quatre jours et son parcours est plutôt montagneux et exigeant.
Alexandre Balmer n’a plus porté de dossard depuis le 5 mars dernier à la suite de sa chute survenue lors du Trophée Laigueglia, c’était déjà en Italie. Il s’était fracturé deux doigts et il avait dû se faire opérer. Ce n’est pas sans appréhension qu’il va faire son retour à la compétition : « J’ai un doigt qui est un peu inapte, il me fait encore mal avec les vibrations sur la route. Mais j’arrive très bien à piloter mon vélo et à freiner ». Alexandre Balmer reconnaît en effet que cette blessure le gêne encore et qu’il n’est pas à 100 % de ses moyens : « C’est sûr que je ne peux pas tenir mon guidon comme je le désirerais, surtout si je dois sprinter. En VTT, cela ne serait pas possible. »
Alexandre Balmer : « Je reprends la compétition mardi. »
À la suite de sa chute, Alexandre Balmer avait été privé des grands rendez-vous qu’il avait inscrits dans son agenda du mois de mars, comme Milan San – Remo ou les Strade Bianche. Le Chaux-de-Fonnier ne repart pas de zéro, mais il doit encore retrouver le rythme de la compétition, tout en ne sachant pas encore au-devant de quoi il va au Tour des Abruzzes : « J’arrive sur une course avec vraiment aucun repère. Je n’ai roulé que quatre jours sur la route. Je n’ai pas les meilleures sensations, mais j’espère rapidement me mettre en confiance, à pousser mes limites. »
« Je n’ai pas vraiment d’attente sur cette course. »
Alexandre Balmer l’a bien précisé: il n’a repris les entraînements sur route, à l’extérieur, que la semaine dernière. Sa rééducation de cycliste s’est essentiellement déroulée lors de longues séances à domicile sur home trainer, ce qui peut être parfois très rébarbatif: « Le premier entraînement de cinq heures que j’ai fait a été très long. Mais après, le home trainer présente aussi certains avantages », explique, avec sa spontanéité habituelle, l’ancien champion du monde juniors de VTT. « Je n’ai pas besoin de regarder la météo pour savoir à quelle heure je pars. Je peux discuter avec ma mère lorsqu’elle passe. Au niveau ravitaillement, je n’ai rien à préparer ».
« Sur la route, la nature me suffit. »
À relever qu’Alexandre Balmer ne sera pas au départ du Tour de Romandie, à la fin du mois d'avril. Il participera durant cette semaine là au Tour de Turquie. /mne