Le vététiste neuchâtelois a participé le week-end dernier aux Championnats du monde de gravel en Belgique. Même s’il a été contraint à l’abandon, il garde un souvenir impérissable de cette compétition.
Loïc Blanc s’est invité parmi les meilleurs. Le vététiste neuchâtelois a participé le week-end dernier aux Championnats du monde de gravel en Belgique. Grâce à ses qualifications, il avait gagné le droit de s’aligner sur la course élite de près de 181 kilomètres dans les Flandres. Malheureusement, l’expérience a tourné au vinaigre pour l’athlète de 27 ans. Il a dû abandonner après 73 kilomètres de course. Même s’il ambitionnait de terminer le tracé, Loïc Blanc reste satisfait de cette expérience. « Quand je suis arrivé sur place, je me suis rendu compte que ça n’avait rien à voir avec les courses en Suisse. Il y a un engouement du public, c’est juste la folie », se remémore le Loclois.
Loïc Blanc : « C’est une fois sur place qu’on se rend compte de tout. »
Un abandon difficile
Après 73 kilomètres, le rêve de Loïc Blanc s’est transformé en cauchemar. Sur les pavés flandriens, il a été victime d’un problème mécanique. Un moment difficile à vivre pour l’athlète de 27 ans. « C’était beaucoup de déception, car j’ai eu deux problèmes. Le premier je me suis dit : ça fait chier ! J’ai réussi à me remettre dans un groupe, mais dix kilomètres plus loin il y a le deuxième souci qui arrive. À ce moment, il y a tout qui remonte », confie Loïc Blanc.
« Au final, je me suis dit que ça aurait pu être bien pire »
Loïc Blanc a encore une course ce vendredi pour clôturer sa saison et espère pouvoir revivre la même expérience en 2025 au Championnat du monde de Nice. /dpi