Pourquoi les records tombent au Tour de France ?

La Grande Boucle 2024 se termine ce week-end dans le sud de la France. Plusieurs records ont ...
Pourquoi les records tombent au Tour de France ?

La Grande Boucle 2024 se termine ce week-end dans le sud de la France. Plusieurs records ont été battus, notamment par le maillot jaune Tadej Pogačar. L’évolution du matériel, le positionnement sur le vélo, mais aussi la nutrition peuvent expliquer ces améliorations.

Tadej Pogacar, après sa quatrième victoire sur le Tour de France vendredi à Isola 2000. (Photo: AP Photo/Daniel Cole) Tadej Pogacar, après sa quatrième victoire sur le Tour de France vendredi à Isola 2000. (Photo: AP Photo/Daniel Cole)

Des records d’ascensions deux à trois minutes plus rapides qu’il y a 25 ans, sur le parcours du Tour de France cette année, plusieurs chronos ont eu de la peine à résister aux assauts de Tadej Pogačar et des autres coureurs. Exemple lors de la 15e étape dimanche dernier, le Slovène a pulvérisé un record détenu depuis plus d’un quart de siècle par Marco Pantani. Il a gravi les 15,8 km de l’ascension du Plateau de Beille en 39’41’’ contre 42’20’’ en 1998 pour le grimpeur italien, aujourd’hui décédé. La veille, Tadej Pogačar était monté le Plat d’Adet deux minutes plus vite que Lance Armstrong en 2001. Ces performances font planer le doute du dopage dans le monde cycliste, mais cette progression fulgurante peut aussi s’expliquer par de nombreux facteurs. Directeur du Tour de Romandie, Richard Chassot relève les améliorations du matériel : « Il y a notamment les roues, les pneus. Ils ont un matériel carbone qui est révolutionnaire, n’importe quel cyclotouriste peut s’en rendre compte. » Sans oublier le système de changement de vitesse, mais également le positionnement sur le vélo. Richard Chassot relève le travail effectué en soufflerie, pour « la pénétration dans l’air, mais aussi la qualité du pédalage ». Un constat qu’on peut facilement tirer en regardant un contre la montre.

Richard Chassot : « Dans une descente comme la Vue-des-Alpes, on s’est surpris il y a deux ans à voir une vitesse de 110 km/h, sans pédalage. »

Mais il n’y a pas que l’amélioration du matériel qui peut aussi expliquer les records. La façon de prendre soin de sa santé aussi peut entrer en jeu. A 24 ans, Alexandre Balmer n’a pas le vécu de Richard Chassot, mais le professionnel chaux-de-fonnier met le doigt sur un autre élément : la nutrition. « Avant, on buvait que de l’eau sur le vélo et on ajoutait les sucres qu’en compétition. Quand j’étais junior, il y a maximum six ans, à l’entrainement je buvais que de l’eau. Maintenant je prends à chaque fois le maximum de glucides. »

Alexandre Balmer : « Manger que de la salade, ça ne va pas nous faire progresser. »

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