Christophe Moreau : « Une écrasante domination de la Jumbo-Visma » sur le Tour de France

Notre consultant cycliste, l’ancien professionnel Christophe Moreau, revient sur la Grande ...
Christophe Moreau : « Une écrasante domination de la Jumbo-Visma » sur le Tour de France

Notre consultant cycliste, l’ancien professionnel Christophe Moreau, revient sur la Grande Boucle 2022 qui a couronné dimanche le Danois Jonas Vingegaard

Christophe Moreau, consultant cyclisme, nous livre son regard sur le Tour de France 2022. Christophe Moreau, consultant cyclisme, nous livre son regard sur le Tour de France 2022.

La 109e édition du Tour de France cycliste a rendu son verdict. Jonas Vingegaard a remporté dimanche la Grande Boucle pour la première fois de sa carrière. Le Danois de l’équipe Jumbo-Visma a été couronné au terme de la 21e et dernière étape sur les Champs Élysées remportée au sprint par le Belge Jasper Philipsen (Alpecin-Fenix). Le maillot jaune, qui détient aussi le maillot à pois de meilleur grimpeur, s’est adjugé le classement général avec 3'34' d’avance sur le double tenant du titre, le Slovène Tadej Pogacar. Le Britannique Geraint Thomas a pris le 3e rang à 8'13'' du vainqueur.


Le poids du collectif en faveur de Jonas Vingegaard

Ces trois semaines de course ont offert un spectacle haut en couleur. Christophe Moreau a été enchanté par la prestation de Jonas Vingegaard qui, après avoir terminé 2e l’an passé, a finalement conclu le Tour de France avec le maillot jaune. Le Danois « a confirmé tout ce que l’on pensait de bien de lui depuis l’année dernière », analyse notre consultant cycliste. Mais au-delà du succès personnel, c’est vraiment la puissance dégagée par le collectif de la Jumbo-Visma qui impressionne. C’est ce qui a fait défaut à Tadej Pogacar, coureur de UAE, selon Christophe Moreau. « L’effectif manque de polyvalence sur tous les terrains. On a vu le Slovène isolé à l’avant, il a dû répondre à des attaques personnellement ce qui lui a valu de perdre pied dans le col du Granon et de perdre son maillot jaune ».

Des coureurs suisses bien discrets

Au niveau des cyclistes helvètes, peu de choses à se mettre sous la dent. Christophe Moreau juge la présence des Suisses « quelque peu terne. Le niveau était très élevé et il a été difficile pour les référents suisses de pouvoir briller ». Stefan Bisseger n’a pas pu s’illustrer sur les deux contre-la-montre de cette Grande Boucle. Il a chuté au Danemark et a crevé à Rocamadour lors de l’avant-dernière étape. Stefan Küng a lui manqué de jus à cause de séquelles persistantes du Covid contracté peu avant le début du Tour de France.

La petite reine a quoi qu’il en soit drainé les foules. Du Danemark, en passant par France et la Suisse avec des étapes à Lausanne et Aigle, de nombreux supporters « sont venus au bord des routes et c’est vrai que c’est la fête pour tout le monde et c’est surtout la fête du vélo », conclut Christophe Moreau. /nmy


 

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