Les basketteurs neuchâtelois se sont défaits de Lugano 87-84 samedi en Swiss Basketball League. Ils récoltent ainsi leur 4e succès en cinq matches.
La vivacité de Russell Jones (26 points à son actif) a causé des soucis aux Tessinois. (Photo d'archive : Bertrand Pfaff)
C’est un succès en forme de confirmation ! Union Neuchâtel a disposé de Lugano 87-84 samedi soir en Swiss Basketball League. Devant près de 1'000 spectateurs à la salle de La Riveraine, les protégés de Mitar Trivunovic ont ainsi décroché leur quatrième succès en cinq matches. Ils occupent la troisième place du championnat derrière Fribourg Olympic et les Lions de Genève, avec le même nombre de points, mais un match en plus.
Face à Lugano, Union Neuchâtel a toutefois frisé le code.
Les Unionistes menaient de onze points au terme du premier quart temps (29-18), après avoir enfilé cinq paniers primés consécutifs à leur adversaire en moins de deux minutes (1’58’’) : une démonstration qui a soulevé d’enthousiasme les gradins de La Riveraine. Du rarement vu !
La suite a été moins glorieuse, mais pas catastrophique pour autant. Les Unionistes se sont heurtés à des Tessinois qui se sont accrochés, emmenés par leur distributeur Javontae Hopkins et l’inusable Antonio Ballard : les deux hommes n’ont pas quitté le parquet de la soirée, inscrivant respectivement 29 et 22 points
Si à la pause la parité était parfaite (45-45), Union Neuchâtel a remis la compresse après le thé sans jamais parvenir à s’envoler définitivement, doutant jusqu’au bout et commettant aussi trop de fautes individuelles : « Lugano a bien joué. On ne va pas leur enlever ça. De notre côté, nous avons commis trop d’erreurs », a relevé Dylan Ducommun après la partie.
Dylan Ducommun : « Ce match doit nous servir de leçon. »
Un début de saison autant bon qu'étonnant
Qui l’aurait cru avant la saison ! Contraints de serrer les cordons de la bourse, les dirigeants d’Union Neuchâtel avaient, par obligation, réduit la voilure en engageant seulement deux mercenaires américains et en portant leur dévolu sur de jeunes joueurs prometteurs. Ils ont opéré des choix qui aujourd’hui apparaissent plutôt judicieux. Mais le bon début d’exercice s’explique aussi pour d’autres raisons. Joanis Maquiesse insiste sur la jeunesse du groupe tout en relevant l’apport de Mitar Trivunovic : « On a un bon coach qui va nous faire travailler et progresser. On a aussi des bons joueurs partout, en défense ou pour scorer. C’est aussi notre force ».
Joanis Maquiesse : « On sait tout faire. »
Union Neuchâtel disputera son prochain match samedi 2 novembre dans la banlieue bâloise, contre Starwings. /mne
