Le coureur de Cormondrèche revient de six jours intenses aux Championnats du monde juniors de course d’orientation. Loïc Berger a pris le départ de cinq épreuves et revient avec deux médailles d’argent et un diplôme. Il a su gérer l’enchaînement des courses et les fortes chaleurs du Trentin italien.
Une semaine faste et couronnée de succès pour Loïc Berger. Le coureur de Cormondrèche rentre des Championnats du monde juniors de course d’orientation avec deux médailles d’argent, acquises en individuel sur moyenne distance et en relais en forêt, et un diplôme grâce à sa 4e place en longue distance. Avec cinq courses en six jours, Loïc Berger n’a pas eu beaucoup de temps pour souffler dans le Trentin en Italie. Sur le chemin du retour, il confie ressentir « de la satisfaction, de la fatigue, un mélange de beaucoup d’émotions ». « C’est toujours une semaine super intense avec beaucoup de compétitions, donc c’est intense physiquement et mentalement, mais c’est une grande satisfaction de pouvoir revenir avec de bons résultats », poursuit l’orienteur. Loïc Berger admet que « ça n’a pas été très facile avec les conditions, donc la température ». Il explique également qu’il s’est blessé, sans grande gravité lors de la première compétition de la semaine. « J’ai eu des points de suture sous le bras », détaille-t-il.
Loïc Berger : « Content de voir que j’ai réussi à de nouveau faire de bonnes places par rapport à l’année passée, c’est une sorte de confirmation. »
Loïc Berger reconnaît que l’enchaînement de cinq courses en six jours n'est pas simple à gérer, mais « c’est la même chose pour tout le monde. Au final, on est tous fatigués donc ça fait partie du jeu ». Le chaud par contre a été une difficulté supplémentaire pour l’orienteur de Cormondrèche. « C’était vraiment assez extrême », reconnaît-il. « Ça a quand même une sacrée importance sur la performance », explique Loïc Berger. Beaucoup s’hydrater, chercher de l’ombre en dehors des courses, placer un linge avec des glaçons sur la nuque avant et après la course : il a usé de toutes les techniques possibles pour ne pas subir un coup de chaud.
« En plus d’être un limitant sur la performance, ça en est un sur la récupération. »
Loïc Berger explique encore qu’il a eu beaucoup de plaisir à évoluer sur un terrain accidenté. « Ils sont assez physiques avec beaucoup de montées, donc ce sont des terrains sur lesquels toute l’équipe suisse arrive à sortir son épingle du jeu », précise l’orienteur en mettant en opposition ses concurrents des pays du nord de l’Europe, doués en course d’orientation, mais moins habitués à de telles pentes.
À présent, Loïc Berger va prendre le temps de récupérer et se reposer, avant de s’envoler pour près d’un mois d’entraînements (ponctué de quelques « petites » courses) en Suède. Son prochain « gros objectif international » sera en septembre : les Championnats du monde juniors de trail en Espagne. /lgn