Le coup d’envoi de l’exercice 2025 sera donné ce week-end lors du Grand Prix d’Australie. Un championnat où aucun favori ne se détache : une première depuis 2014 dans ce sport. Tour d’horizon avec le journaliste spécialisé Luc Domenjoz.
Max Verstappen rêve d'un cinquième titre, mais il semble moins fort que les saisons passées sur la piste. (Photo : AP Photo/Asanka Brendon Ratnayake).
Une saison plus ouverte que jamais. C’est comme ça qu’on peut définir l’exercice 2025 de Formule 1 qui s’ouvre ce week-end avec le Grand Prix d’Australie. Champion en titre avec sa Red Bull, le Néerlandais Max Verstappen rêve d’un cinquième sacre consécutif. Mais il apparait moins dominant que par le passé. L’occasion pour McLaren, Ferrari ou encore Mercedes de mettre fin à l’hégémonie de l’écurie autrichienne. « Ça fait des années qu’on pouvait deviner à l’avance qui allait être champion. En 2025, c’est plus ouvert que d’habitude même si les essais ne donnent que des indications partielles », explique le Neuchâtelois Luc Domenjoz. Le journaliste spécialiste de F1 pense aussi que McLaren « devrait être un peu plus rapide que les autres ».
Luc Domenjoz : « Les essais sont assez limités. »
Lewis Hamilton et Ferrari : le mariage du siècle
Cette saison de Formule 1 sera également très scrutée car le septuple champion du monde, le Britannique Lewis Hamilton va faire ses débuts en rouge. Il a rejoint cet hiver la plus prestigieuse des écuries : Ferrari. Alors forcément, les attentes sont énormes lorsque le plus grand pilote de tous les temps rejoint l’écurie la plus mythique du circuit. « Hamilton qui gagne son huitième titre avec Ferrari, ça serait le scénario de rêve », note Luc Domenjoz. Il pronostique d’ailleurs une victoire du Britannique cette saison.
Les attentes des tifosis autour de Lewis Hamilton sont énormes. (Photo : AP Photo/Heath McKinley)
Un plateau rajeuni
La course au titre ne sera pas la seule curiosité cette saison en Formule 1. Cinq jeunes pilotes : le Brésilien Gabriel Bortoleto, le Français Isack Hadjar, l’Australien Jack Doohan, l’Italien Kimi Antonelli et le Britannique Oliver Bearman vont vivre leur première saison dans l’élite et ils comptent bien marquer les esprits. « Moi je vais suivre Kimi Antonelli. On met dans une Mercedes, une des voitures les plus performantes, un gamin de 18 ans qui a du talent mais pas d’expérience », explique Luc Domenjoz.
« Il faudra que Kimi Antonelli se montre à la hauteur de Georges Russel. »
Il faudra être matinal pour suivre le premier Grand Prix de la saison en Australie. Les qualifications auront lieu samedi matin à 5h45 heure suisse. La course est agendée au dimanche à 4h55. /dpi
