Loris Kyburz reste en piste mais il change de cap. Agé de 21 ans, le pilote automobile de Bevaix entend orienter sa jeune carrière en direction des compétitions d’endurance. Vice-champion en Formule 3 régional l’an dernier en Ultimate Cup Series, il a fait ses premières armes dans sa nouvelle discipline dimanche dernier lors d’une course de quatre heures, disputée sur le circuit français du Castellet, au volant d’une LMP3 (Le Mans Prototype).
Il était associé au sein d’un équipage du Graff Racing Team avec le Biennois Samir Ben et l’Yverdonnois Louis Sanjuan (pilote amateur gentlemen). Sixièmes des essais, Loris Kyburz et ses coéquipiers se sont classés quatrièmes, auteurs d’une remontée spectaculaire : leur voiture a été percutée par l’arrière dès le départ, entraînant une perte de temps conséquente.
Loris Kyburz : « C'est un premier résultat encourageant »
Loris Kyburz renonce aussi aux monoplaces pures pour des questions financières : « Si j’avais choisi de franchir un palier supplémentaire et m’aligner dans un championnat d’Europe, j’aurais dû réunir un budget de quelque 500'000 francs. C’est tout simplement impossible ». L’étudiant bevaisan en ingénierie horlogère se tourne donc vers des prototypes : « Ces bolides sont destinés rouler beaucoup plus longtemps. Ils sont plus solides, plus costauds. On les surnomme parfois des camions mais ils vont tout de même très vite ».
« On dit que ce sont des camions »
Ce changement de direction lui ouvre de nouveaux horizons : « Mon rêve serait de pouvoir être au départ des 24 heures du Mans ». Cela ne sera pas pour cette année. Loris Kyburz doit déjà confirmer le résultat prometteur obtenu au Castellet, lors de sa deuxième course de la saison : Il s’alignera le 28 mai aux 4 heures d’Hockenheim de l’Ultimate Cup Series et il vise même un podium sur le mythique circuit allemand. /mne