Murat Yakin a vécu lundi soir à Lucerne l'une des plus belles soirées de sa carrière. 'C'est un moment unique. J'ai la chance d'être à la tête d'une équipe fantastique', dit-il.
'Je veux tout d'abord remercier le président de l'ASF Dominique Blanc et le directeur des équipes nationales Pierluigi Tami. J'ai senti leur confiance dès notre premier rendez-vous qui a eu lieu le... 1er août. Grâce à eux, j'ai pu vivre un tel moment, explique-t-il. J'ai su ces dernières années être à la fois patient et humble. Et j'ai le sentiment que cette attitude a payé. C'est ce qui rend le football magnifique.' Le lien qu'il a su tisser immédiatement avec ses joueurs explique également cette réussite. 'J'ai senti une sorte d'harmonie dès le premier jour. Je dois beaucoup à mes joueurs, à mon staff aussi, poursuit-il. Cette qualification est méritée. Une part de chance nous accompagnés, mais nous avons su la forcer.'
'Concentré' et 'calme', Murat Yakin s'est efforcé de rassurer ses joueurs à la pause. 'Il y avait aussi 0-0 à Belfast entre l'Irlande du Nord et l'Italie. Il n'y avait pas de raison de paniquer, poursuit-il. Notre première mi-temps n'était pas à jeter. Nous avions seulement manqué de résolution dans le dernier geste.'.
Et il y a eu, ensuite, ce feu d'artifice de la seconde période sous l'impulsion d'un grand Xherdan Shaqiri. 'Lorsqu'il est fit et qu'il est dans le rythme, Xherdan montre à tout le monde qu'il possède un pied gauche en or, lâche-t-il. Oui, Xherdan est un footballeur génial et il a su, surtout, être un capitaine exemplaire.'
Murat Yakin reconnaît que la Coupe du monde est encore loin. 'Elle n'aura lieu que dans une année. D'ici-là, bien des choses peuvent se produire, glisse-t-il. A mes yeux, le facteur performance sera toujours le premier critère dans mes choix. Il l'a été depuis le premier jour et il le restera'.
/ATS