Servette s'approche de la crise. Avec une seule victoire en sept journées, le bilan n'est pas loin d'être désastreux.
Sept matchs, une victoire, deux nuls, quatre défaites. Servette, défait 3-1 samedi soir par Lucerne et dernier de Super League, est dans la difficulté. Bien loin de la belle image laissée durant la saison dernière, que les Grenat avaient terminé à la quatrième place: 'Il faut oublier la saison passée, tranche Alain Geiger. Nous étions quatrièmes, mais nous savions que ce n'était pas vraiment notre place. Mais le championnat ne va pas se jouer sur le classement d'aujourd'hui: on va s'en foutre, on est dans une année de développement.'
Pour l'entraîneur servettien, l'équipe est en reconstruction. Quelles solutions alors se présentent à lui? 'Nous n'allons pas les trouver tout de suite, lance le coach grenat. Il nous faut dix matchs pour trouver la température. Peut-être qu'il va falloir changer un peu notre approche, être plus lucide sur nos qualités, mais rester positifs. Je ne suis pas alarmiste: pour nous, l'objectif, c'est le maintien. Il faut qu'on intègre les nouveaux, comme Valls, Mendy, Diallo. Cela demande du temps pour stabiliser tout ça, car nous faisons beaucoup d'erreurs dans les zones de vérité.' A l'instar du ballon perdu par Moussa Diallo plein axe, qui a mené au 1-0 de Louis Schaub.
'Nous, la moindre erreur, nous la payons cash, soupire Jérémy Frick, le portier servettien. Mais à nous d'en faire le moins possible et de rectifier le tir, parce que ce soir, nous n'avons pas assez été une équipe. Nous réfléchissons trop, nous nous focalisons trop sur les erreurs individuelles. Mais il faut les accepter et avoir l'envie de les rattraper.' Cette dernière place n'est 'pas agréable, mais je suis persuadé qu'il y a mieux à faire', a relativisé Frick. A démontrer dès la réception de Zurich mercredi.
/ATS