Cette compétition de football s’est terminée dimanche soir avec le sacre de l'Angleterre. Au-delà de l’aspect sportif, elle a été suivie par des millions de personnes. Nous dressons un bilan avec Sabrina Ribeaud, ancienne joueuse des équipes de Suisse juniors
L'ancienne joueuse des Young Boys 'équipSabrina Ribeaud dresse un bilan de l'Euro. (Photo : archives)
Un Euro féminin de football qui a plu aux masses. En effet, la compétition s’est terminée dimanche soir avec une finale remportée 2-1 aux prolongations par l'Angleterre contre l'Allemagne. Cette édition a battu des records au niveau des affluences, mais également en ce qui concerne la couverture médiatique. Il est donc certain que cet Euro a fait office de belle vitrine pour cette discipline à en croire Sabrina Ribeaud, joueuse du Groupement féminin Vallée et ancienne membre des équipes de Suisse juniors. Pour elle « l’engouement grandit au fil des années » et le bilan de cet Euro « est très positif ». Elle assure que ce type d’évènements aide à encourager les jeunes filles à se diriger vers le football. Toutefois, elle est consciente que ce n’est pas suffisant et qu’il est important que les associations continuent de mettre en place les structures nécessaires.
Sabrina Ribeaud : « C’est un bilan vraiment très positif »
Sabrina Ribeaud : « Il y a aussi tout un travail qui doit être fait »
Et si le football féminin attire autant les foules actuellement, c’est aussi par rapport à ce qu’il se passe sur le terrain. « Les grosses différences de niveau se gomment petit à petit », affirme Sabrina Ribeaud. Selon elle, les joueuses des plus petites nations s’expatrient dans les grands championnats ce qui rééquilibre quelque peu le niveau. Elle ajoute tout de même « qu’on verra nettement moins de surprises que chez les hommes ». La preuve dans cet Euro : les quatre favoris se sont retrouvés dans le carré final. Mais une chose est sure : le football féminin pourrait prendre de plus en plus de place dans le monde du sport ces prochaines années. /lge
