Michel Kohler : « On est rentré lundi après-midi et certaines joueuses sont au travail ce mardi matin »

Le préparateur physique de l’équipe de Suisse féminine de football est de retour de l’Euro ...
Michel Kohler : « On est rentré lundi après-midi et certaines joueuses sont au travail ce mardi matin »

Le préparateur physique de l’équipe de Suisse féminine de football est de retour de l’Euro en Angleterre, où la Suisse a été éliminée après la phase de groupes. Il regrette le manque de confort de certaines joueuses

Le Jurassien Michel Kohler est préparateur physique à l'Association suisse de football. Il était de l'aventure à l'Euro féminin. Le Jurassien Michel Kohler est préparateur physique à l'Association suisse de football. Il était de l'aventure à l'Euro féminin.

La Suisse a pu se rendre compte de la marge qui lui reste à combler pour tutoyer le gratin mondial du football féminin. La Nati a été éliminée dimanche à l’Euro qui se tient en Angleterre. Après son match nul initial contre le Portugal, notre équipe nationale a perdu contre la Suède et les Pays-Bas, deux nations du haut du panier européen. Le préparateur physique jurassien Michel Kohler a fait partie de l’encadrement helvétique sur le sol anglais. Il relate la « grande déception » qui a habité le vestiaire suisse dimanche soir, mais aussi « la fierté d’avoir pu rivaliser avec les meilleures nations mondiales par moments ».


Encore du pain sur la planche

Si la Suisse est sur la bonne voie, plusieurs ingrédients manquent encore pour lui permettre de battre les meilleures équipes européennes, selon Michel Kohler. D’après lui, il faut commencer en bas de la pyramide, dans les clubs. « Cela commence à se faire, mais les clubs suisses doivent investir dans l’encadrement des équipes féminines et pour leurs infrastructures », affirme le Jurassien. Il insiste aussi sur le besoin de créer des synergies avec les garçons. Et puis, la Suisse doit encore développer le football féminin au sens large : « Les joueuses helvétiques qui veulent être professionnelles n’ont aujourd’hui qu’une possibilité, c’est partir à l’étranger », regrette Michel Kohler qui renchérit : « En Suède, aux Pays-Bas, l’ensemble du cadre est professionnel, pas chez nous. On est rentré lundi après-midi et certaines joueuses sont au travail ce mardi matin ».

Reste que la médiatisation de ces joutes européennes a offert une belle vitrine au football féminin, y compris en Suisse, selon Michel Kohler. /mle

Les satisfactions de Michel Kohler

« Les clubs doivent investir au niveau de l’encadrement et des infrastructures », selon Michel Kohler


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